La route de l'étain durant l'Antiquité, les ducs de Bourgogne (avec Charles le Téméraire), le parlement, des limites administratives qui apparaissent très tôt dans l'histoire, hors le Nivernais, donc une forte identité régionale, qui ne se vérifie certes pas d'emblée à l'époque contemporaine (les délimitations administratives contemporaines ne reprennent qu'imparfaitement les limites dites « historiques »).
Un carrefour marqué par la présence du seuil, entre le bassin parisien et l'axe Saône – Rhône, un môle central de hautes terres (les plateaux bourguignons, Morvan) qui est aussi ligne de partage des eaux entre Seine, Yonne, Loire et Saône. Répartition humaine et économique qui tient compte de l'opposition entre ces hautes terres et les plaines et basses vallées plus accueillantes
[...] Dijon, une capitale excentrée Environ habitants, l'agglomération la plus peuplée, capitale des ducs de Bourgogne, de nos jours une ville tertiaire, une ville administrative, de la fonction publique, sept des dix premiers employeurs entrent dans cette catégorie (hôpitaux, administration, SNCF, PTT, l'Université L'originalité et l'importance de son développement tiennent de deux permanences : le rôle des communications, les fonctions de pouvoir. Mais ville excentrée, ne domine pas son espace étudiants, mais la ville ne draine pas l'ensemble des étudiants. La vallée de l'Yonne est aspirée par Paris, le sud par Lyon, le Nivernais vers Montferrand, Bourges et Paris. [...]
[...] o Sur-puissance d'un axe dans la carte des circulations. Cas semblable pour le Centre, la Champagne-Ardennes, le Limousin entre Paris et Toulouse. III. Les quatre Bourgogne A. Le Val de Saône, espace urbanisé essentiel, une agriculture renommée L'espace le plus fortement peuplé, sur 150 km de long et 40 de large personnes (soit 40% de la densité bien supérieure à la moyenne nationale, démographie plus dynamique. On peut le considérer comme la partie nord du système urbain rhodanien, processus de métropolisation en cours. [...]
[...] Paysage d'openfield, habitat groupé, taille des exploitations importantes (100 à 200 remembrement, terres de grandes cultures (peu de terres en herbe, de bovins) : excroissance du Bassin parisien. Villes rares, mis à part Tonnerre. Conclusion Une région non pas démembrée, mais au carrefour de plusieurs influences, dont elle n'arrive pas toujours à tirer le meilleur parti, un cœur vide et des espaces périphériques urbanisés finalement assez différents. Un sentiment bourguignon quelque peu favorisé par la mise en place de la région. [...]
[...] Ce sont des territoires de passage, obligés, fortement marqués par les flux qui les traversent et relient les centres encadrants. La Bourgogne est située entre l'agglomération parisienne et l'aire rhénane d'une part, et le sillon rhodanien menant à l'aire méditerranéenne d'autre part. La Bourgogne est bien un espace intermédiaire au sens où on y observe une sur-puissance relative de ses circulations, disproportionnées par rapport à son poids démo-économique. o Pour le mode routier, domination outrancière du courant autoroutier Paris Lyon. [...]
[...] Certes elle a une certaine influence sur la Comté et le Sud de Champagne-Ardenne. Premier centre industriel (avec emplois) : IAA (Amora, Nestlé) et la pharmacie, dans les 50 et 60s délocalisations (Thomson, Philips), fuite d'industries ces dernières années (Hoover). Bonne image de marque, l'agglomération a gagné habitants ces dix dernières années et l'espace périurbain 7000 des réalisations de prestige (centre des affaires, palais des congrès, auditorium) mais qui souffre d'un manque d'ambition, concurrence de Chalon. Depuis peu une communauté d'agglomération (Comadi). [...]
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