La ligne Paris-Troyes-Mulhouse, surnommée « ligne 4 », est un axe ferroviaire structurant pour l'est de la France. Il dessert la vallée de la Seine en amont de Paris ainsi que la Haute-Saône et le Doubs. Cette grande ligne en grande partie non électrifiée (comme Paris-Granville) est menacée par le TGV : depuis l'arrivée du TGV Est, les trains ne vont plus jusqu'à Mulhouse. Mais cela pourrait être encore pire avec le TGV Rhin-Rhône (2011).
C'est dans ces circonstances que cette ligne se cherche un avenir, surtout entre Paris et Troyes (agglomération de 130 000 habitants).
La ligne Paris-Troyes est un maillon de la ligne « 4 » du réseau de l'ancienne Compagnie des Chemins de Fer de l'Est, reliant Paris à Mulhouse et Bâle. C'est une des grandes lignes de l'est de la France, mais contrairement à ses consœurs comme la ligne 1 Paris-Nancy-Strasbourg, elle n'est pas électrifiée sur une large partie de son parcours, entre Gretz-Armainvilliers et Belfort.
[...] De plus, le Conseil régional de Champagne-Ardenne avait conditionné sa contribution au financement de la 2e phase de la LGV Est à l'engagement de l'Etat à électrifier Gretz-Troyes. Finalement, le dossier a été débloqué lors d'un accord sur le financement de la LGV Est phase 2. Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a reconnu l'intérêt de l'électrification[6]. En 2006, RFF a estimé le coût du projet à environ 150 millions d'euros. L'électrification : une solution miracle ? Même si la décision (il est vrai tardive) d'électrifier la ligne a été prise, on peut s'interroger sur la pertinence de ce projet. [...]
[...] À sa création en 1957, il fut d'abord assuré avec une rame automotrice diesel de la SNCF (de type RGP 1). En 1964, ce matériel fut remplacé par une rame TEE suisse, jusqu'en 1969 où la SNCF met en service une rame TEE Inox identique à celles du Mistral Paris-Marseille ou des TEE Paris-Bruxelles, mais tractée par une locomotive diesel CC72000[1]. À cette époque, le TEE était le haut de gamme de la SNCF. En 1979, dans un contexte de déclin des TEE, l'Arbalète disparaît au profit d'un train corail toujours tracté par une CC72000, ce qui est toujours le cas actuellement, mais sous la dénomination Corail Intercités Un matériel vieillissant Ainsi, depuis 30 ans, les trains Corail reliant Paris à Mulhouse sont assurés par le même matériel Corail et les mêmes locomotives CC72000. [...]
[...] En effet, Troyes est bien desservie d'un point de vue autoroutier ; mais la capitale auboise n'est même pas reliée par train à sa capitale régionale (Châlons-en-Champagne) alors qu'il existe une voie désaffectée . Quel matériel à l'avenir ? S'il est évident que les locomotives CC72100 ne feront pas long feu, les voitures Corail résistent malgré leurs 30 ans d'âge. Elles ont déjà été rénovées dans les années 1990 et pourraient l'être dans les années à venir dans le cadre du programme de rénovation de Corail Intercités. [...]
[...] Quel avenir pour la ligne Paris-Troyes ? La ligne Paris-Troyes-Mulhouse, surnommée ligne 4 est un axe ferroviaire structurant pour l'Est de la France. Il dessert la vallée de la Seine en amont de Paris ainsi que la Haute-Saône et le Doubs. Cette grande ligne en grande partie non électrifiée (comme Paris-Granville) est menacée par le TGV : depuis l'arrivée du TGV Est, les trains ne vont plus jusqu'à Mulhouse. Mais cela pourrait être encore pire avec le TGV Rhin-Rhône (2011). [...]
[...] Enfin, pour la desserte restante, il faut se demander si la SNCF souhaitera la garder dans le giron de Corail Intercités ou si elle souhaitera la transférer à la région Champagne-Ardenne pour des considérations financières (déficit). [...]
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