Deux notions importantes se mettent en valeur dans ce sujet. D'une part, la hiérarchie urbaine qui se définie comme le classement des villes selon un critère de taille (nombres d'habitants) et de fonction (quantité, rareté, variétés, des biens et des services offerts). D'autre part, le principe de marché qui lui résulte des lois économiques de l'offre et de la demande; on parle aussi de principe d'approvisionnement. La ville, en tant que centre de création et surtout de redistribution des richesses, est un lieu de convergence des populations. Plus une ville offre de biens et de services, plus son aire d'influence s'étend. Toute ville occupe ainsi une position de centralité relative à sa puissance économique.
[...] Le coût de transport et le prix d'une marchandise définissent la portée d'un bien ou service, et le volume de la clientèle minimale constitue son seuil d'apparition. La théorie suppose que toute la population doit être desservis, que les consommateurs s'approvisionnent au plus près de leur résidence, que les entrepreneurs entrent librement sur le marché et se font concurrence pour se partager la clientèle. Elle stipule que, en application du principe de centralité, les biens et les services qui ont des portées comparables se rassemblent dans les mêmes centres, et en particulier que les centres d'un certain niveau offrent tous les services du niveau inférieur. [...]
[...] Etant bien relié au réseau ferroviaire (situé a 45 minutes de trajet de la capitale), il bénéficie de l'innovation et des échanges apportées par cette situation géographique notamment l'influence de Paris. On constate ainsi une forte hétérogénéité de l'espace . L'offre et la demande de biens et de services se rencontrent et s'échangent principalement dans la ville de Reims. L'organisation de l'espace urbain de cet arrondissement accepte et conteste à la fois la théorie de centralisation et de hiérarchie urbaine. III. Des villes de plus en plus proches III. Des villes de plus en plus proches 1. Le désenclavement de Reims ou l'effet TGV. [...]
[...] Centralité et polarisation Reims est une ville qui se situe dans l'arrondissement de Reims. De part sa superficie mais aussi de sa densité de population, elle est la plus grande ville de l'arrondissement. D'après les différentes théories de hiérarchie urbaine, une ville centre se doit d'être dotée d'une capacité de délivrer un maximum de bien et service à un grand nombre de consommateur. 1.Reims: Ville centre ? a)Concentration des offres de biens et de services Reims est le chef-lieu de l'arrondissement de Reims c'est ainsi logique qu'elle regroupe la plupart des offres de biens et de services. [...]
[...] Toute ville satellite occupe ainsi une position d'indépendance de la ville centre (Reims). La distribution des richesses est ainsi polarisée par Reims. En effet Reims est équipé de quelques 1750 commerces alors que l'ensemble des cantons de l'arrondissement de Reims disposent de 2766 commerces. On peut supposer que le principe de marché de Reims suit la logique de Christaller. En effet, la situation correspond bien à des logiques économiques, de rentabilité, d'accès à la clientèle et de couverture de l'espace. [...]
[...] Elle attribue un rôle important de la première ville de la hiérarchie urbaine dans sa relation avec les autres villes de cette hiérarchie. Une relation qui s'établit dans un classement par nombre d'habitants serait une constante : ainsi, la première ville est plus peuplée que la deuxième dans un rapport dans le temps et dans l'espace, tout comme le rapport entre la deuxième et la troisième, etc Elle permet ainsi une estimation de la population de toute ville grâce à la connaissance de son rang et de la taille de la première ville. [...]
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