urbanisme, UNIFORMISATION, IDENTITE DE LA VILLE, démographie, utopie urbaine, segmentation sociale
À Strasbourg, la ville demande aux habitants ce qu'ils voudraient voir améliorer dans la ville d'ici 2028. Les décisions les plus populaires sont prioritaires sous réserve de faisabilité. L'acteur est en théorie le citoyen sous réserve que l'aménageur juge ça faisable et que le politique le souhaite. Les habitants localisent le problème à résoudre. Celui qui dépose la bulle argumente et les gens votent. C'est un horizon raisonnable, des demandes raisonnables validées ou non par d'autres, mais le politique tranche. Le processus décisionnel est à peu près le même. On propose une solution par rapport au constat par les acteurs en vue d'un horizon possible.
[...] On peut imaginer la ville du futur sans prendre en compte le temps présent. C'est aussi véhiculé par les urbanistes : reprennent les codes artistiques de la SF appliqués à une ville existante. Ce lien se fait par la persistance de certains éléments patrimoniaux qui sont témoins de l'évolution de la ville : si on fait évoluer on va les garder. Cette vision se retrouve sur d'autre formes : littéraire (Jules Verne avec Paris au XX° siècle qui propose une lecture de l'évolution de l'urbanisation de la capitale mais qui s'appuie sur les connaissances scientifiques de l'époque : jonction de l'anticipation et la prospective). [...]
[...] La durée des engagements politiques et des travaux est nécessaire pour réfléchir aux passages de travaux fait que souvent cet horizon est le plus crédible. L'anticipation urbaine : la plus libre. Tient compte du champ des possibles ou pas, pas incompatible avec la prospective. Ces formes d'anticipations se font sur des durées plus lointaines. Elle s'étend au-delà de 30 ans. Par exemple le repoussement des projets de 2030 à au-delà. Difficulté à revenir sur ces choix lors du mandat suivant. L'utopie urbaine : pas de question de temporalité. C'est la version la plus idéologique. [...]
[...] La ville verte a 3 objectifs : Maitriser l'étalement urbain en maitrisant la densité, la croissance démographique et la présence fonctionnelle. Il faut d'abord avoir une ville maitrisée démographiquement pour en faire quelque chose. Les projets sont plus simples à faire avec une démographie maitrisée. Limiter la pollution : pas le même sens dans le nord et le sud. C'est un problème essentiellement de riches. La ville du futur dans le sud est menée à plus court terme. Les changements imaginés sont plus facilement transposés. [...]
[...] ) Cela permet de voir si le futur et réaliste ou infaisable. Une vision du futur liée au présent -Des scenario -Ville souhaitable -Projection -Fiction. À chacune de ces projections répond un positionnement précis qui renvoie à cette vision du futur types : La prospective urbaine : forme la plus scientifique. Elle établit des scénarios qui tiennent compte des possibilités et faisabilité tentant de répondre aux questions d'aujourd'hui et améliorer l'existence. Elle part d'un constat et à chaque problème on réfléchit à une solution débouchant sur un type de projection ou quelque chose de synthétique. [...]
[...] Ce travail de réflexion entre le décalage entre présent et future a toujours existé dans la construction urbaine. Certaines sont des réflexions d'aménagements alors que d'autres ont une dimension prospective. On envisage comment les choses peuvent évoluer à moyen et long terme. Réalisé ou projeté ? Comme on est sur une vision prospective, on peut se demander si la ville du futur sera une réalité, et en fonction du statut de la réalité, on va la réfléchir autrement. On est sur une approche très idéologique ou fictive qui laisse de côté les considérations sur la faisabilité. [...]
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