Les fleuves fixent la population (liseré de hautes densités traversant des espaces moins peuplés).
Il faut tenir compte des données hydrologiques, notamment la gestion des crues, des inondations et des étiages.
Il faut aborder les espaces fluviaux à différentes échelles : à l'échelle nationale, régionale mais aussi locale et à cet échelon les particularités physiques de ces vallées sont essentielles (plaines inondables, présence/absence de méandres, encaissement ou non...).
La prise en compte des spécificités de chaque bassin fluvial est importante ainsi que les spécificités des secteurs amont et aval des fleuves.
De même il faut savoir faire la part des ressemblances et des différences entre les vallées fluviales françaises (les relations entre « gens de l'aval » et « de l'amont » soient conflictuelles).
On peut songer également à la différence entre les fleuves qu'on doit traverser et ceux qu'on suit : les fleuves « trait d'union » et les fleuves « barrière ». Ils constituent des barrières à l'échelle intra régionale et des traits d'union (ou de désunion) au niveau transrégional.
Ne pas oublier non plus la dimension historique.
[...]
Les territoires fluviaux présentent des particularités qui tiennent aux caractéristiques des fleuves, des espaces limitrophes et des aménagements anthropiques. Au fil du temps les sociétés humaines ont adopté des attitudes diverses face aux fleuves et l'histoire nous rappelle que la valorisation des vallées a connu ses hauts et ses bas. Les territoires fluviaux sont des milieux fortement convoités : ils concentrent les hommes, les axes de circulation, et font l'objet d'une mise en valeur diversifiée et souvent intense (agriculture, production énergétique, industrie) ; comme par ailleurs on est en présence de milieux relativement exigus, on comprend que de nombreux phénomènes de concurrence apparaissent qui nécessitent de recourir à des dispositifs de régulation. Au cours des dernières décennies on a donc vu se développer différentes politiques d'aménagement et de gestion des territoires fluviaux. Enfin, ces territoires fluviaux présentent entre eux des différences importantes, la vallée de la Seine n'est pas celle du Rhône etc. Et au sein d'une même vallée, différents tronçons s'opposent entre eux (...)
[...] L'équipement n'est plus à l'ordre du jour mais il faut garder à l'esprit que le nucléaire a joué un rôle important dans la redécouverte récente des fleuves Les vallées fluviales entre ressemblance et diversité : esquisse typologique 1. Une division entre les secteurs amont, médian et aval Au cas où vous ne disposeriez plus d'assez de temps vous pouvez proposer cette typologie très succincte : - l'amont (barrages, espaces plus exigus, moins de monde - les secteurs intermédiaires (vallées plus larges, urbanisation plus développée, usages multiples, risques accrus), - les embouchures (estuaires ou deltas, interface avec l'extérieur, ports ) Essai de qualification des principaux fleuves français 1. La Seine, fleuve captif. [...]
[...] Pour ces deux fleuves, l'ancienneté de l'aménagement dans le premier cas, le poids de la capitale dans le second, expliquent en partie que leur aménagement n'ait pas suscité des débats trop houleux. L'aménagement de la Loire est examiné dans un cours spécifique. Concernant la Garonne on peut observer le croquis Usages de l'eau et actions d'aménagement dans la vallée de la Garonne (ce croquis me semble aisément mémorisable et utile pour servir d'illustration dans une dissertation). Quels enseignements peut-on tirer de ce document ? [...]
[...] Le long du Rhône, de nombreuses écluses (de 200 m en moyenne) ont été construites en association avec les barrages de dérivation qui visaient principalement la production d'hydroélectricité. Entre Lyon et Arles 12 barrages de ce type ont permis d'accroître la production électrique tout en autorisant parallèlement la navigation de convois poussés de 3.000 t. La construction de barrages pour soutenir les étiages. Les barrages sur la Seine permettent aux étiages de ne pas descendre en dessous de 20 m3/s. Sur le cours amont de la Garonne des barrages ont été construits dont la fonction essentielle est de soutenir les étiages. [...]
[...] La liste n'est pas exhaustive. Le problème qui se pose parfois est celui de la compatibilité de ces différents usages entre eux Compatibilité et incompatibilité des différents usages Pour développer ce paragraphe je vous renvoie au document montrant les relations conflictuelles ou complémentaires entre les différents aménagements hydrauliques et leurs utilisations. Il n'est pas nécessaire d'être trop prolixe sur ce point ; l'essentiel est d'en tirer la conclusion qui s'impose : la nécessité d'une gestion intégrée de ces milieux Une gestion intégrée de plus en plus nécessaire Les fonctions multiples entraînent des contradictions nouvelles qui appellent de nouveaux arbitrages La multiplicité des fonctions dévolues aux fleuves les rend plus attractifs qu'auparavant. [...]
[...] est marqué par un dernier sursaut de la navigation fluviale vite suivi par un rapide déclin. En fait, c'est plus la mise à l'écart des bassins fluviaux garonnais et ligérien, par absence des ressources clés de la révolution industrielle (fer et charbon), que la concurrence directe du rail qui est réellement en cause et qui explique ce déclin de la navigation. En effet dans le Nord-Est de la France, touché par la Révolution industrielle, rail et voie fluviale entrent plus fréquemment en synergie qu'en concurrence. [...]
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