L'unité de ce « midi rouge » construit sur la vigne, les plages, le tourisme, et l'attrait migratoire, ne résiste pas aux faits. Pas d'unité physique, pas davantage d'unité humaine.
Pas d'évolution douce dans les formes d'occupation : après une population résidant dans les montagnes et délaissant la plaine marécageuse, la situation s'est inversée, colonisant la plaine par le vignoble après son assainissement, et littoralisant les activités en vidant la montagne (...)
[...] La préfecture s'inquiète aujourd'hui des besoins en nouveau logements, de l'étalement urbain, et du manque d'équipement adaptés aux personnes âgées. Les charges de la région vont augmenter, alors que celle ci est déjà fortement endettée de plus que la moyenne nationale). La population est plus vieille que la moyenne, et il est prévu l'arrivée de nombreux migrants d'ici 2015, dont une grande proportion de plus de 60ans et de population dépendante. La population active se stabilise après une forte croissance au début des années 1980. [...]
[...] L'heure est à la réhabilitation est au tourisme plus sélectif. C. Le succès de l'arrière-pays La désertification de l'arrière-pays devient une chance. Le thermalisme connaît un regain d'activité (2e rang français) : Balaruc et Amélie-les-Bains dominent, mais les petites stations des Pyrénées et du Massif Central connaissent un renouveau (clientèle de jeunes retraités cherchant des stages de remise en forme, rhumatisants, accidentés avec la rééducation fonctionnelle). Les petites stations qui offrent calme, confort et compétence médicale retrouvent une certaine activité. [...]
[...] A l'échelon supérieur, les villes deviennent des dortoirs Carcassonne (70000 hab) bénéficie d'un patrimoine architectural de grande renommée, développe sa fonction touristique et préfectorale, mais ne réussit pas véritablement à décoller. Narbonne (85000 hab), marché viticole important, n'a pas développé d'industrie. Les agglomérations de Sète ( hab) et Béziers ( hab) après avoir connu une forte croissance stagnent économiquement. Le port de Sète, en crise, se reconvertit avec difficultés ; la ville s'appauvrit et vieillit de plus de 60 ans). [...]
[...] Pays plus chaud, plus sec et plus venteux que la plaine languedocienne, la vigne y occupe encore d'importantes surfaces mais recule. L'irrigation (Canigou, Carlit), n'empêche pas le recul du maraîchage. L'agriculture légumière et fruitière, pourtant diversifiée, subit très rudement la concurrence de l'Espagne et du Maghreb. Le tourisme, dont l'essor a été plus tardif, souffre moins que celui du Languedoc. La fréquentation ancienne de la Côte Vermeille et de la montagne, offre une alternative au tourisme de masse déclinant des stations récentes de Port- Baracarès et St-Cyprien. [...]
[...] ) Les ressources traditionnelles de la mer sont en complet déclin. La pêche autrefois présente dans de nombreux petits ports a pratiquement disparu (épuisement des ressources et manque de rentabilité). Seuls Sète et Port-Vendres alimentent encore quelques conserveries (thons et sardines) ainsi que des restaurants locaux. Quant aux productions de Thau (huitres, moules), fréquemment interdites à la consommation (pollutions), elles ont diminué de moitié à la suite des maladies provoquées par les fortes chaleurs de 2003. Leur survie passe vraisemblablement par la construction de bassins de purification. [...]
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