La création de cette région en 1956, suscite maintes critiques à cause de ses limites contestables et de sa faible cohésion interne. Pourtant, progressivement, la réalité régionale s'affirme. Puissante région agricole et agroalimentaire, industrie au 3e rang national, villes en croissance, n'empêchent pas les difficultés de subsister : industrie exposée, ouverture extérieure à consolider. Mais la promotion de ses réussites sportives (24 heures du Mans, Vendée Globe...) et culturelles (« la folle journée de Nantes ») entend donner une image de dynamisme et de qualité de vie (...)
[...] Cependant ans de vie commune donnent à cet ensemble une certaine réalité. Le conseil régional intervient dans de nombreux domaines : économie, transport, enseignement, culture, relations avec Bruxelles (PAC, Feder). Les fonds du Feder sont d'ailleurs utilisés pour des stratégies d'innovation, et de cohérence territoriale (création de la halle des micro-technologies au Mans, de la Maison de l'information et de la communication à l'université du Maine). Réalisation d'équipements structurant (TGV, A11). Ainsi peu à peu, se forge une identité régionale. II. [...]
[...] Le modèle beauceron de grande culture progresse à l'est. La Sarthe s'oriente vers l'élevage avicole (Loué), Porcin Rillettes du Mans bovin (Socopa). L'élevage bovin s'affirme à l'ouest et l'orientation laitière se maintient en Mayenne (Lactalis : un des 1er employeurs industriel du département). Des espaces de culture spécialisée se détachent : Val de Loire, vallées du Loir (vergers et pépinières), banlieues agricoles d'Angers et Nantes. III. Une région d'industrialisation ancienne et renouvelée Autrefois qualifiée la plus industrielle des régions rurales la main d'ouvre reste importante : 21% de l'emploi régional de l'emploi industriel national (3e rang, après Ile-de-France et Rhône-Alpes et avant le nord). [...]
[...] Une ouverture économique progressive sur l'international 2007 : Pays de la Loire contribuent pour au commerce extérieur français. Le dynamisme exportateur se diffuse lentement. L'horizon géographique privilégie l'Europe puis l'Amérique et l'Asie Le contenu des exportations évolue, à l'image de la région : les produits agricoles, dominants fin 80', sont devancés par les biens d'équipement et biens intermédiaires. De plus des emplois et 35% des investissements industriels dépendent d'entreprises étrangères. B. L'amélioration de la desserte La vocation portuaire s'affirme avec la création du complexe port Atlantique-Nantes-Saint-Nazaire : 34 millions de tonnes de trafic, liens avec 400 ports, mais hinterland réduit. [...]
[...] La région possède le taux de fécondité le plus élevé sur le territoire national > excédent naturel fort. Cependant, le solde est négatif dans les cantons ruraux à population vieillissante, et profite surtout aux aires urbaines et périurbaines (jeunes adultes). L'attraction migratoire s'accélère personnes/an entre 1999 et 2006). L'apport étranger est faible, et les migrants viennent essentiellement de Paris et des régions voisines, et profite avant tout à la façade atlantique et au littoral. La croissance urbaine, tardive, s'intensifie dans les villes centres 0,35%/an entre 1999-2006), les banlieues et les espaces périurbains 1,85%). [...]
[...] La greffe industrielle urbaine Deux exemples. Les Mans, est représenté comme une forteresse ouvrière : arrivée de Renault en 1936, relais prise par des industries mécaniques (équipementier), électriques (Elec Industries), les IAA. Angers, ville bourgeoise, s'éveille à l'industrie en 1960 (arrivée de Scania, constructeur de poids lourds, 1992). Dans ces villes, la diversification est favorisée par les agences de développement économique (Adema au Mans, Seva à Angers) et par la création de PMI et de parcs scientifiques. IV. Ouverture et vie relationnelle A. [...]
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