La région Haute-Normandie

Résumé du document

Fragment d'une province déjà morcelée à la fin de l'Ancien Régime, la Haute-Normandie est polarisée par l'estuaire de la Seine et ses 2 grosses agglomérations, Rouen et Le Havre. D'où une densité de population sensiblement supérieure à la moyenne nationale. Une opposition claire apparaît entre cet axe à forte composante urbaine et industrielle, qui concentre les 3/4 de la population de la région, et les espaces à dominante rurale qui occupent le Nord de la Seine Maritime (...)

Extraits

[...] La départementalisation lui a donné le modeste rang de sous-préfecture. Les importantes destructions de la Seconde Guerre mondiale ont entrainé la reconstruction (Auguste Perret) d'une ville fonctionnelle et mieux armée pour accueillir de nouvelles activités commerciales, culturelles, de service et de loisirs ; mais très froide (plan orthogonal, perspectives rectilignes . mais qui est devenue avec le temps patrimoine et attire de plus en plus de visiteurs. Les quartiers aisés se trouvent surtout à l'est, près de la plage Ste- Adresse, tandis que l'habitat social est principalement implanté sur le plateau nord. [...]

[...] Industrialisation et désindustrialisation Le textile rouennais témoigne d'une longue tradition industrielle de la Basse-Seine, potentiel renforcé dans les années 1960 avec la décentralisation industrielle et le développement industrialo-portuaire havrais. L'évolution est plus chaotique après la crise des années 1970. Le principal employeur de la région est Renault avec ses usines de Cléon et de Sandouville, de loin les plus gros établissements de la région. On note un glissement des activités : Billancourt, Flins, Cléon, Sandouville. Les équipementiers ont suivi le mouvement, notamment Legrand (électricité) implanté à Rouen. Mais aujourd'hui le montage automobile apparaît en difficulté, tant en raison des délocalisations que de la fragilité de cette industrie. [...]

[...] Spécialisation et concurrence donc. Rouen est le premier port français pour les céréales, les farines, les denrées alimentaires, les engrais, les produits papetiers (ce qui montre l'importance de l'arrière pays agricole dans le trafic). De nouvelles perspectives sont apparues avec l'avènement des carburants d'origine végétale, Rouen étant à la fois au cœur d'un bassin de collecte (blé, colza) et proche des raffineries de la Basse-Seine qui incorporent ces nouveaux carburants à leurs produits raffinés. Les bassins maritimes ont migré vers l'aval et occupent aujourd'hui les 2 rives de la Seine au SO de la ville (Quevilly, Grand- Couronne . [...]

[...] Trois types de tourisme : de passage (peu développé), de week-end, estival. Le conseil régional a engagé une politique de valorisation de ce potentiel touristique, notamment dans le cadre du contrat État-région 2000- 2006. Elle a donné une meilleure lisibilité à l'offre. Il faut noter l'accent mis sur les loisirs sportifs, le tourisme vert, la découverte de la nature, la mise en valeur du patrimoine culturel, industriel et technique. Un label Normandie qualité tourisme garantit la qualité des prestations dont le niveau est encore assez disparate. [...]

[...] Elle paraît aujourd'hui sous utilisée, mais un projet de terminal méthanier pourrait relancer son développement. Le projet Port 2000, dans la seconde phase (2007-2010) continue à bénéficier du soutien financier de l'État et de l'UE. Cela a permit l'installation de postes à quai directement accessibles aux plus grands portes conteneurs. Un nouveau programme de développement, Port 2020, viendra prendre le relais. Pour éviter les ruptures de charge entre trafic continental et trafic maritime, Le Havre à développé le transit des camions et semi remorques, notamment vers l'Angleterre et l'Irlande, qu'empruntent aussi les voyageurs. B. [...]