Comme le dit Fernand Braudel dans son ouvrage "L'Identité de la France ", la montagne est une part intégrante du territoire national et assure sa continuité avec l'espace européen. La montagne dans l'imaginaire occidental a évolué au fur et à mesure de la prise de conscience que la montagne peut également être récréative.
Les montagnes depuis le XVIIIe siècle sont l'un des objets favoris des naturalistes et des géographes et un terrain privilégié de la connaissance scientifique. Les progrès de cette dernière sont allés de pair avec l'exploration de la montagne. Dorénavant, elle devient un espace à contempler, à admirer, à étudier, maîtriser, développer et protéger.
Toutes ces thématiques font partie intégrante de la politique mise en place pour aménager la montagne. Cet aménagement n'a été possible qu'à partir du moment où la perception de la montagne à changer et à attirer.
[...] Si l'agriculture reste une activité fondamentale, elle n'a pas cessé, comme ailleurs, de perdre des actifs. Pour cela des politiques d'aides et subventions depuis les années 1970 (indemnité spéciale de montagne, dotation jeune agriculteur plus élevée, prêts plus avantageux) ont été mises en place d'exploitations françaises situées en montagne perçoivent des crédits socioculturels, mais ont des revenus inférieurs de à la moyenne nationale. Pourtant, il n'y a pas de diminution du nombre d'exploitants ou de la SAU, qui est plus importante que dans le reste de la France. [...]
[...] Les paysages sont transformés. Le ski permet la valorisation hivernale des espaces d'altitude utilisés jusqu'alors uniquement en été pour les activités pastorales et joue des contrastes d'exposition entre l'adret (versants d'une vallée de montagne qui bénéficient de la plus longue exposition au soleil) et l'ubac. Le tourisme en montagne est une alternative au déficit économique que peuvent connaître les montagnes, il résulte de la prise de conscience de la présence d'espace idéal pour un tourisme d'hiver avec l'apparition du ski et des autres activités sportives. [...]
[...] Des routes et chemins de fer ont été créés toujours dans le but de permet aux touristes d'accéder aux cimes enneigées. Mais ces aménagements ne sont pas toujours déroulés dans le cadre de la protection et la valorisation de l'espace montagnard. Les intérêts économiques étant plus importants que la sauvegarde d'un milieu fragile. Mais des mesures à partir des années 1970 1980 ont été mises en place et des éducations à la sauvegarde du milieu organisé. [...]
[...] Le développement du tourisme en montagne répond à des besoins nouveaux de consommateurs comme nous le verrons, mais surtout permet de valoriser un espace qui est peu propice au développement économique du fait des nombreux handicaps qu'il connaît. Le tourisme s'est implanté dans des espaces montagnards caractérisés par la mobilité et la pluriactivité de leur population. La saisonnalité du tourisme s'est coulée facilement dans la saisonnalité propre aux sociétés agro-pastorales montagnardes. Ainsi, dans la saison morte, en hiver, les sports d'hiver, le ski tout d'abord apporte des subsides supplémentaires. En effet, les agriculteurs vont avoir tendance à se diversifier et à ouvrir au sein de leur ferme des gîtes. [...]
[...] La protection des espaces de montagne, quel impact ? De nos jours, près de des espaces de montagnes sont soumis à des mesures de protection. Les premières mesures de protection des zones de montagne sont anciennes puisqu'elles datent du XIXe siècle avec la politique des R.T.M. (Restauration des Terrains en Montagne) qui consistaient à reboiser pour enrayer l'érosion et diminuer ainsi les risques naturels. Les zones de montagnes, comme le reste du territoire français, ont été ensuite concernées par la mise en place des Réserves naturelles, des Parcs Naturels Nationaux, et enfin des Parcs Naturels Régionaux. [...]
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