L'élevage bovin (20% des exploitations) pâtit de la baisse des prix à la production imposée par les industriels, baisse favorisée par le PAC qui relève progressivement les quotas laitiers. Les élevages intensifs accusent la hausse des prix des matières premières, de l'énergie, mais aussi la concurrence. La filière porcine affronte des concurrents traditionnels (Danemark, Pays-Bas) et nouveaux (Allemagne, Espagne). Les groupes agroalimentaires et la grande distribution poussent à la baisse du prix de vente. Conséquence paradoxale : l'agrandissement des élevages, pour gagner en productivité. La filière avicole dépend de la stratégie des groupes (dépôt de bilan de Bourgoin, implantation de Doux au Brésil...) (...)
[...] Les villes moyennes littorales (St Brieux hab., Quimper hab., Vannes hab.) tentent d'affermir leur rôle de centre régional. Cependant, aujourd'hui, le danger d'une périphéricité accrue, dans une UE élargie, pousse au dépassement des clivages intrarégionaux, à une meilleure association entre villes (Nantes, Rennes, Angers, Brest et Le Mans unies dans un pôle agronomique de recherche et de développement économique, de niveau européen), à une coopération entre régions voisines (le Grand Ouest) ainsi qu'à de meilleures liaisons, maritimes et aériennes, au sein de l'Arc Atlantique. [...]
[...] Son rayonnement intellectuel s'appuie sur les facultés, les écoles supérieures, les établissements artistiques, les journaux (Ouest Éclair, devenu Ouest France en 1944) ; et a favorisé la diffusion de la culture française en Bretagne. L'accélération de la croissance démographique place Rennes en tête des villes bretonnes. L'emploi a aussi connu une vive croissance. La dynamique métropolitaine, symbolisée par la mise en service d'une ligne de métro en 2002 et par le projet confirmé d'une 2e ligne, renforce le tertiaire : plus de 80% des emplois. [...]
[...] La pollution des eaux et les problèmes environnementaux sont devenus la 2e préoccupation des bretons après le chômage. La teneur en nitrates et en phosphates des eaux superficielles rend problématique et coûteux l'approvisionnement en eau potable. Les pollutions ne résultent pas seulement du productivisme agricole, mais aussi du laxisme des pouvoirs publics : laisser aller concernant l'augmentation de la taille des élevages, pas/peu d'application des normes européennes (dont certaines remontent à 1975, et ce malgré des condamnation de la Cour européenne de justice), pas d'application aux éleveurs du principe pollueur-payeur . [...]
[...] Depuis, il se tasse de 2000 à 2006, pour la France). Mais avec des emplois peu qualifiés, les salaires sont globalement plus faibles que dans le reste de la France. Les IAA sont encore trop orientées vers des créneaux à faible valeur ajoutée, l'emploi y est parfois précaire, saisonnier, intérimaire, et souvent féminisé. Le taux de rotation de ces emplois est élevé, notamment là où les conditions de travail sont les plus pénibles (ateliers de découpe . Des groupes (Mitsubishi, Thomson) se désengagent de l'électronique grand public, la production et l'assemblage sont soumis à la délocalisation (Asie du SE) et à l'attractivité d'autres régions européennes (Europe Centrale ou Irlande à) fiscalité avantageuse). [...]
[...] Les remises en causes du modèle breton I. Tension dans les élevages et les filières agroalimentaires L'élevage bovin des exploitations) pâtit de la baisse des prix à la production imposée par les industriels, baisse favorisée par le PAC qui relève progressivement les quotas laitiers. Les élevages intensifs accusent la hausse des prix des matières premières, de l'énergie, mais aussi la concurrence. La filière porcine affronte des concurrents traditionnels (Danemark, Pays-Bas) et nouveaux (Allemagne, Espagne). Les groupes agroalimentaires et la grande distribution poussent à la baisse du prix de vente. [...]
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