Le repeuplement des villes s'accompagne de la multiplication des artisans et des commerçants réunis dans le lieu commode et protégé qu'est la ville. L'organisation du travail dans les villes se représente sous forme de petites unités de production de dimension familiale. Ces petites unités vont avoir tendance à se maintenir durant plusieurs siècles en Occident, elles vont quand même progressivement se structurer en se regroupant pour donner naissance aux corps de métiers.
[...] En pratique, il existe tout de même une hiérarchie des professions selon les profits habituels : au premier niveau on retrouve les changeurs, les marchands drapiers, les bouchers et parmi les professions les moins bien payées on trouve les tanneurs, les foulons Concernant les salaires, pour les compagnons, il existe un problème en effet la hausse du coût de la vie est plus forte que la hausse des salaires jusqu'au XIVe siècle. La guerre de 100 ans et la Peste vont être bénéfiques car la main d'œuvre va devenir rare et donc les salaires vont augmenter. Le compagnon n'est pas mensualisé, il est payé en fonction du travail réalisé, le compagnon est dans une situation meilleure que les simples manœuvres, car il bénéficie d'un emploi stable ou assez stable. [...]
[...] Il existe une explication à l'interdiction du travail de nuit en effet c'est dangereux, car l'on s'éclaire à la bougie et donc comme l'on voit mal le travail ne sera pas bien fait ; et cette journée s'arrête selon les saisons vers 16 h l'hiver et 21 h l'été. Le volume de la production varie énormément en fonction des horaires de travail. Le dimanche jour chômé depuis le Bas Empire romain, de plus au XIIIe siècle l'église recommande de commencer le repos dominical dès le samedi après-midi, et ce pour que les hommes puissent mieux élever leur âme vers dieu en échappent aux soucis du travail. [...]
[...] S'ils sont célibataires, ils sont logés chez le maître et nourris à sa table. Dans chaque atelier le nombre de compagnons est limité par les statuts et donc ils sont peu nombreux. Le compagnon peut s'établir maître quand il dispose des capitaux nécessaires, au fur et à mesure que l'accès à la maîtrise deviendra de plus en plus difficile, les tensions seront de plus en plus vives entre maître et compagnon. 3.Les apprentis : Cet apprentissage est obligatoire et très minutieusement réglementé par les statuts, il peut être très long. [...]
[...] Notamment ils peuvent vérifier si le travail est fait selon les règles imposées et donc dans certaines villes ils ont le droit d'effectuer des perquisitions. Ils ont également le droit d'infliger des amendes et de saisir les marchandises fabriquées irrégulièrement. 3.Les confréries : À chaque profession ou presque correspond une confrérie placée sous l'invocation d'un saint patron. Cette confrérie regroupe les membres du métier en vue d'exercice de piété par exemple messe, procession, enterrements Ces confréries ont également un rôle social, d'entraide. [...]
[...] 2-Les métiers jurés : On les appelle aussi les jurandes. La jurande possède le monopole d'exercice de la profession donc personne ne peut exercer cette profession s'il n'est pas accepté dans la jurande. Le nouveau maître doit également prêter serment de respecter les statuts du métier et d'obéir au chef du métier. Le plus souvent le nombre des maîtres est fixé par le statut et donc c'est seulement que lorsque se produit une vacance qu'un nouveau membre peut demander son admission. [...]
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