La Bourgogne est l'une des plus grandes régions françaises, avec 5,8% du territoire, mais ne regroupant que 2,8% de la population. La région dispose d'un glorieux passé et d'un patrimoine viticole de premier plan. Mais son territoire est très hétérogène, marqué par la ruralité et une économie régionale encore agricole et industrielle fortement dépendante des centres de décision extérieurs.
[...] La mortalité est élevée, du fait d'une importante population âgée, mais la fécondité reste élevée. Ces moyennes masquent des trajectoires très différentes : la Côte d'Or (département le plus jeune) et l'Yonne (qui bénéficie le plus des desserements parisiens) voient leurs populations augmenter. A l'opposé, la Saône et Loire, département bien peuplé mais frappé par les restructurations industrielles depuis le début des années 1980, et a Nièvre, sont en déclin. B. Une économie dans l'orbite parisienne Le dynamisme de l'économie régionale demeure à la traine et la région se fait distancer. [...]
[...] Une des régions françaises les plus rurales Le monde rural et agricole occupe une place importante : l'espace rural accueille 1/3 de la population (France : et représente les 2/3 du territoire bourguignon. Après un léger déclin démographique, la population semble se stabiliser : le solde naturel reste négatif, mais il est aujourd'hui compensé par le solde migratoire. L'exode rural est fini, mais la région redevient attractive. L'espace rural est lui-même d'une grande diversité. L'espace rural isolé représente plus de la moitié des surface, moins de 20% de la population, et est en déclin démographique. A l'inverse de la population vit sur seulement 10% du territoire. [...]
[...] Sa position relative excentrée la laisse à l'écart de l'autoroute du sud et du tracé TGV. Malgré d'importantes fonctions administratives et un dynamisme certain (universités, Inra, école nationale supérieure de biologie appliquée à la nutrition et à l'alimentation . le potentiel économique demeure limité malgré une bonne image de marque de ville historique, culturelle et touristique. Même en croissance constante, l'agglomération ne polarise que 20% de la population régionale (26e agglomération nationale). De fait, ses capacités d'influence sont directement concurrencées par le rayonnement de Paris sur l'Yonne et une partie de la Nièvre, alors que Nevers est plus tourné vers l'axe ligérien tandis que la Saône-et-Loire entre de plus en plus dans la sphère d'attraction lyonnaise. [...]
[...] La région est cependant confrontée à une difficile mutation industrielle (recul de 30% des effectifs ces 25 dernières années), du fait de la crise des secteurs traditionnels comme l'habillement ou l'industrie, mais également par l'internationalisation de groupes industriels qui délocalisent leurs activités productives à fort contenu de main d'œuvre, comme dans les composants électroniques (Thomson, Philips, Schneider Electric). La création de 2 pôle de compétitivité (nucléaire et agro- alimentaire) ne suffit pas. III. Une encadrement urbain dense mais qualitativement insuffisant A. [...]
[...] La Côte d'Or arrive en terre d'urbains). Les villes centres perdent des habitants, l'essentiel de la croissance est polarisé par les banlieues et surtout les espaces périurbains. Cette faiblesse se retrouve dans l'armature urbaine, constituée d'un semis de villes de petites taille (moins de 5000 habitants) ou de taille moyenne. On ne compte que 9 agglomérations de plus de habitants. Faiblesse du haut de la hiérarchie régionale qui constitue un véritable handicap au développement. La seconde aire urbaine régionale, Chalon-sur- Saône, n'a que 134000 habitants. [...]
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