L'image de la géographie manque de netteté auprès du grand public. En fait, la consistance et l'image de la géographie se sont brouillés tant en ce qui concerne les diversités thématiques, terminologiques, méthodologiques, ce qui fait que certains ont pu dire qu'"il n'existe pas une géographie mais de géographes" (R. Clozier, 1949).
Ceux-ci doivent sans cesse plaider la légitimité, la scientificité et l'utilité de leurs travaux. Les observateurs extérieurs tendent à refuser un réel statut scientifique à la géographie. Mais ce tableau sombre ne correspond pas à la réalité, car il y a de nombreuses idées reçues sur la géographie, qui a beaucoup évolué au cours des dernières décennies, même si elle a du mal à se débarrasser de ses anciens oripeaux.
[...] Cela pousse les chercheurs à avoir une réflexion théorique plu solide et des méthodes qui soient plus pertinentes et plus efficaces. Elle s'appuie sur trois piliers: - la modélisation - la systémique - l'analyse spatiale Quantitatif et qualitatif a. la montée en puissance de la quantification Depuis l'Antiquité, la géographie a toujours eu un volet quantitatif. Une de ses premières tâches fut l'évaluation des distances et la fixation de repères. Jusqu'au 18e siècle en Europe, l'enseignement de la géographie relevait des chaires de mathématiques. [...]
[...] En fait, le débat oppose une géographie des parties contre une géographie du tout. La forme la plus traditionnelle oppose géographie générale contre géographie régionale. I. un vieux débat : géographie régionale et géographie générèrent a. le long règne de la géographie régionale Pendant un temps, géographie régionale et géographie tout court étaient presque synonymes. La géographie régionale était presque assimilée à un art, et pour le moins à un exercice périlleux qui nécessitait de grandes qualités et un esprit de finesse. [...]
[...] Pour les géographes marxistes, chaque lieu a une fonction. La différenciation territoriale à toutes les échelles doit être abordée à partir de l'articulation des structures sociales. ( Pour les marxistes, la tâche du géographe est donc d'étudier les impacts spatiaux des choix idéologiques, des décisions politiques et des orientations économiques des groupes qui confisquent le pouvoir. m. De la géographie rouge à la géographie verte L'approche marxiste a beaucoup marqué, mais n'a pas vraiment apporté de nouveautés méthodologiques. Son originalité a plutôt été de privilégier la démarche dialectique et les approches historique et économique. [...]
[...] Il y a eu plusieurs tentatives de réponse à ces questions, mais le travail le plus poussé est celui de C. Grataloup, et qui dit que l'espace est un personnage historique. il confirme l'idée que toute civilisation a une dimension spatiale et que l'espace est à la fois producteur et produit de l'histoire. L'histoire - géo' e. le jumelage scolaire Le couple histoire - géographie a été formé sous la 3e république, afin de mieux promouvoir en cette période d'incertitude (perte de l'Alsace - Lorraine, chute du 2nd empire . [...]
[...] Longtemps, la géographie, le merveilleux, la poésie faisaient bon ménage. La carte est d'abord une projection. Représenter une sphère sur une surface plane entraîne des altérations d'angles, de longueurs, de surfaces. L'espace représenté est aussi réduit. L'échelle varie selon ce que l'on veut montrer. D'autre part, toute carte schématise et symbolise une réalité, du fait de la sélection des données qui est effectuée en amont. ( La carte reste une abstraction, qui repose sur des conventions. Tous les procédés cartographiques relèvent de la trompe l'œil interprétation et subjectivité La cartographie est un langage qui utilise un système de signes pour transmettre des renseignements. [...]
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