France, ville, mondialisation, transformation, territoire français, bouleversement, équilibres socio-économiques, population française, aménagement des villes, mouvements de populations, urbanisation, métropolisation, dynamique spatiale, conséquences, périurbanisation, braconnage urbain, espace rural, France périurbaine, France rurale, France des petites villes, transformation sociale, transformation urbaine, politique, FN Front National, TGV Train à Grande Vitesse, emploi, emploi d'avenir, cadre de vie, conditions de vie, pollution, zone sensible, gentrification, France urbaine, exode rural, classes sociales, banlieue
Ce thème interroge donc sur la répartition de la population française par rapport aux villes, c'est-à-dire qu'on va aussi parler des espaces ruraux, mais en réfléchissant sur le rapport que ces espaces entretiennent avec les villes. Voilà pourquoi on ne parle pas seulement de France urbaine ou d'urbanisation (urbanisation : déplacement de la population vers les villes) qui contribue à la pollution et à l'exode rural ainsi qu'à des conditions de vie plus difficiles pour les classes les plus pauvres, mais de France en villes.
[...] Les moyens sont recentrés sur territoires, cœurs de cible qui sont définis par un critère unique : le revenu des habitants. L'état, les collectivités et les services publics prennent des engagements envers ces territoires. Par exemple, la région s'engage à réserver au quartier de l'argent européen pour l'emploi et la formation, Pôle Emploi renforce le nombre de conseillers dans ses agences et réserve emplois d'avenir pour les jeunes. C'est aussi dans ces territoires que l'État crée les écoles de l'entrepreneuriat et que l'Éducation Nationale cible pour les enfants des ouvertures de classes pour la scolarisation à deux ans. [...]
[...] Ces modifications spatiales s'accompagnent également de fractures sociales. Traditionnellement, il y a les beaux quartiers et les quartiers populaires, mais ces quartiers populaires sont en train de se transformer par l'effet de gentrification qui consiste en l'installation d'une nouvelle bourgeoisie dans ces quartiers populaires. Il y a une idée de « mondialisation par le haut et une mondialisation par le bas » dans les métropoles par l'éviction des ouvriers et des employés au profit des cadres pour l'économie de mondialisation. [...]
[...] La France en villes : Comment la mondialisation a-t-elle transformé le territoire français et bouleversé les équilibres socio-économiques ? Dans quelle(s) mesure(s) et de quelle(s) façon(s) la mondialisation a-t-elle transformé le territoire français et bouleversé les équilibres socio-économiques ? Quelle(s) conséquence(s) sur les territoires ? Mouvements de populations, urbanisation et métropolisation Quelles sont les dynamiques spatiales de la population en France, avec quelle place pour les villes ? Ce thème interroge donc sur la répartition de la population française par rapport aux villes, c'est-à-dire qu'on va aussi parler des espaces ruraux, mais en réfléchissant sur le rapport que ces espaces entretiennent avec les villes. [...]
[...] Tout l'enjeu pour les pouvoirs publics consiste donc, au travers de certains aménagements : mobilisation des moyens et des acteurs et on associe les citoyens aux décisions pour tenter de donner plus à ceux qui ont moins et d'ouvrir ces différents quartiers les uns aux autres afin d'encourager la mixité sociale et d'éviter l'éclatement de leur territoire en une multitude d'enclaves qui s'ignorent réciproquement. Le territoire français subit, sous l'influence urbaine, d'importantes mutations et les contrastes s'accentuent entre les campagnes périurbaines et les métropoles. Quelle que soit l'échelle, l'influence urbaine se fait ressentir sur le territoire : les espaces sont redéfinis dans leurs fonctions, les paysages sont transformés, les pratiques des habitants ou les politiques d'aménagement sont renouvelées. La France est donc bien un territoire qui se transforme sous l'influence des villes. [...]
[...] En France, en 1975, il y a 1 million de chômeurs. Les ouvriers et les employés s'éloignent en périphérie. Les banlieues se retrouvent donc constituées des classes sociales populaires, des familles en grande précarité dans les logements sociaux aujourd'hui majoritairement issues de l'immigration. Mais ces zones sensibles possèdent une grande mobilité. Si ces logements sociaux n'empêchaient pas l'effet de gentrification, la Seine-Saint-Denis deviendrait un nouvel arrondissement de Paris. Enfin, dans le périurbain : les lotissements pavillonnaires au Nord-Est de Paris, Goussainville, mais aussi des fractures sociales et spatiales des aires urbaines littorales du Sud de la France comme à Montpellier. [...]
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