Cours de Géographie de Première L et S présentant les évolutions du peuplement de la France. Un croquis de synthèse sur les dynamiques complète le cours.
[...] II Les dynamiques du peuplement La répartition du peuplement présentée précédemment était déjà globalement valable il y a cinquante ans. Cela ne signifie pas pour autant que la situation du peuplement est immuable en France. Bien au contraire, des évolutions (positives en certains endroits, négatives ailleurs) sont en cours mais leur perception à travers les cartes de densités est plus lente à mesurer que lorsqu'on traverse la France en ouvrant les yeux sur les paysages rencontrés (effet de classes : si la densité passe de 21 à 45 hab/km² dans une région, cela ne se voit pas si la légende donne la même couleur pour une classe de valeurs allant de 20 à 50 hab/km²). [...]
[...] Il est exprimé en nombre d'enfants par femme entre 15 et 49 ans. A partir du milieu des années 60, le Baby boom prend fin ; à partir du milieu des années 1970, les difficultés économiques de la France amènent à fermer le robinet de l'immigration La croissance de la population française se poursuit dès lors beaucoup plus lentement et le vieillissement reprend. Ce phénomène, qui touche les autres pays européens (mais à des dates différentes), semble irréversible. Pourtant, depuis les années 90 et surtout depuis le début des années 2000, la fécondité française enfants par femme) s'est redressée et la natalité a repris, évolution que ne connaissent pas les autres grands pays européens. [...]
[...] Les régions perdantes se situent dans le centre, le nord et le nord- est de la France. Elles correspondent soit à des régions déjà faiblement peuplées (Massif Central) et connaissant depuis longtemps une déperdition de leur population, soit à des régions qui avaient connu au cours des siècles précédents une croissance importante de leur population et qu aujourd'hui commencent à se vider de leurs habitants (régions industrielles du Nord-Pas-de-Calais et de Lorraine) . Paris et sa région présentent une situation particulière. [...]
[...] Depuis la fin du XXè siècle, de nouvelles dynamiques liées à la métropolisation croissante tendent à renforcer la concentration de la population dans des villes qui s'étendent en vastes aires urbaines ou sur des zones littorales ouvertes sur le monde. [...]
[...] La population des villes-centres (c'est-à-dire de la ville principale, celle qui donne son nom à l'agglomération) stagne, voire même diminue (c'est le cas, par exemple, à Paris dont la population communale a plongé sous les 2 millions d'habitants contre environ 3 millions au début du XXè siècle). Le même phénomène de stagnation va souvent se retrouver dans les communes de la proche banlieue dont les possibilités d'extension de l'espace bâti sont généralement réduites. Dans toute cette zone, les espaces habités reculent souvent face aux espaces d'activités (bureaux ou commerces). Agglomération : Ensemble urbain formé d'une ville-centre et de ses banlieues. [...]
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