Exception française et mondialisation, mondialisation, modèle français, centralisation, libéralisme, crise de 2008, dynamisme diplomatique, culture syndicale, compétitivité, Trente glorieuses, privatisation, construction européenne
Le modèle français remonte aux monarchies de tradition centralisatrice. Paris concentre le pouvoir (jacobinisme), l'État agi et intervient (comme l'État colbertien des Trente glorieuses et dès 1945). Il y a une mise en place du modèle social dès 1936 (comme le Front populaire avec l'instauration des congés payés et du droit de syndicalisation), qui est repris après la guerre (sécurité sociale en 1945 par grandes ordonnances).
[...] Paris concentre le pouvoir (jacobinisme), l'État agit, intervient (Etat colbertien des 30 glorieuses et dès 1945), mise en place du modèle social dès 36 (réf du front pop des congés payés et droit de syndic), repris après guerre (sécu soc en 45 par gdes ordonnances). Un modèle toutefois pas figé Ces conceptions ont évoluées, sous la conjoncture et en fonction de facteurs exogènes, la planification indicative de 45 a laissé place à un recul de l'État dans l'éco par les privatisations, le modèle est moins socialiste, plus conceptuel (tournant rigueur, pol monétaristes de R. Barre, ses « canards boiteux » etc + libéralisation des act financières de Fabius). [...]
[...] L'union européenne met la France sous contrainte (euro, etc), OTAN, CETA, comme le dit Védrine dans Sauver l'Europe, les pays européens dont la France ne savent plus se passer de la grille de lecture géopolitique des USA (Sarkozy a réintégré la Fr dans le commandement intégré). Subit les normes européennes (sur les fromages notamment, qui ne devront plus être au lait cru pour être exportés), ingérence du mode de vie L'affaiblissement de son exception s'accompagne d'un déclin de la puissance française dans son ensemble Désindus, déclassement au niveau mdial (plus que 6e pui mdiale et l'Inde et le Brésil nous dépasseront bientôt). Thèses déclinistes illustrées par Nicolas Baverez, la France qui tombe (2003). [...]
[...] La présence française sur la scène mondiale est moins prépondérante, concurrents émergents et mauvaises manœuvres du Quai d'Orsay (Syrie, atlantisme forcené III- La France devrait-elle pour autant en finir avec son exceptionnalisme pour mieux s'intégrer dans la mondialisation et ainsi conjurer un certain déclin de sa puissance ? Le modèle économique et social français nuit à sa compétitivité Culture syndicale trop hostile (gdes grèves de 95, mobilisations à venir sur réf de la SNCF), marché de l'emploi moins flexible (code du travail lourd, qui fait peur aux employeurs). [...]
[...] Elle a bénéficié d'un contexte favorable, elle est épargnée par les Américains en 1945 pour faire face à la montée en pui de l'URSS, crainte par les anglais, la GF l'a rangée dans le bloc « libre » et vainqueur, la France a su apparaître comme une pui majeure, prépondérante dans la construction européenne dont elle a été le principal moteur. Ce modèle se caractérise aussi par une indép stratégique, surtout pour De Gaulle (quitte commandement intégré de l'OTAN en 1966) qui a pour motivation la grandeur de la France et le souverainisme. II- mais la mondialisation semble contraindre l'exception française Le modèle anglo-saxon de la m° diverge du modèle français consensus de Washington (John Williamson) préconise les 3 ce qui entre en totale oppo avec les principes interventionnistes de l'État français. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture