On ne trouve pas de communautés rurales mais des grands domaines constitués dès les 16 et 17ème s. Les premiers « mas » se forment au 17ème s. en Camargue. Ils se localisent le long des bras du fleuve. Le fleuve est le seul axe de transport. Les routes sont inexistantes : à cause des inondations, à cause du milieu marécageux lui-même et de l'absence des matériaux de construction. A cette époque on observe un début de mise en valeur agricole ; mais elle est difficile (...)
[...] Dans les estuaires le problème est celui de la traversée du fleuve. Dans les deux cas il y a un effet de coupure : entre les deux rives du fleuve, au sein même de l'espace deltaïque et entre les différents milieux affectés à un usage spécifique Estuaires et deltas ont fixé des villes La ville se fixe à l'apex du delta : exemple : Arles porte de la Camargue. Arles met en contact des milieux différents, elle est la porte d'entrée du delta ; elle est encore épargnée par les difficultés de circulation/construction propre au milieu deltaïque. [...]
[...] La mise en valeur des terres basses est impossible compte tenu des faibles moyens techniques disponibles La Camargue au 19ème s. Au cours du premier 19ème s. les plans d'assèchement des marais se multiplient mais se soldent par des échecs (méconnaissance du fonctionnement hydraulique, manque de moyens techniques et opposition des propriétaires pour qui les marais constituaient un complément de ressources). Au cours de la seconde moitié du 19ème s. les propriétaires bourgeois remplacent les propriétaires nobles ruinés et introduisent une viticulture irriguée. [...]
[...] Au début du 20ème s. on a l'idée de créer une zone de protection naturelle ; cela soude les agriculteurs et les saliniers contre ce projet. Mais en 1927 la Réserve Nationale de Camargue est créée. Un nouvel acteur arrive donc en Camargue : le scientifique (botaniste, protecteur de le nature ) qui remet en cause d'anciennes pratiques (la cueillette, la chasse, la pêche, le pastoralisme En 1947 les rizières apparaissent grâce au pompage dans le Rhône. Les rejets adoucissent les écosystèmes de la Réserve. [...]
[...] Les deltas, une utilisation diversifiée du milieu (cf. schéma de Verger) Conservation Transformation Oblitération Exemples français. : delta du Var, delta du Rhône. Le delta du Rhône - Une protection du milieu naturel ancienne - Une opposition traditionnelle entre agriculteurs et salins - De nouvelles activités : celle du port et le tourisme Les estuaires, des problématiques d'aménagement qui évoluent d'amont en aval. Deux problématiques majeures : entre activités économiques et gestion patrimoniale ; entre activités économiques elles-mêmes (commerce, industrie, tourisme). [...]
[...] Il en résulte des traits particuliers : bourrelets en saillie et lones en creux. Le delta est aussi une portion de rivage marin : les houles convergent vers les formes saillantes ; cela entraîne une redistribution du sable et se forment des flèches sableuses et des lagunes littorales. On peut observer plusieurs générations de cordons littoraux à l'arrière avec des dépressions salées ou saumâtres (les sansouires). Il en résulte la formation d'un paysage quadrillé. L'estuaire, une palette de milieux sous le contrôle de l'action fluviatile et des marées Anciennement et diversement valorisés Estuaires et deltas présentent des points communs au regard de leur mise en valeur Des milieux amphibies : zone inondable, zone soumise aux marées, richesse écologique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture