Document montrant la dynamique de ces espaces frontaliers orientaux qui pendant longtemps ont été en marge de l'espace français mais qui grâce à l'ouverture de l'Europe vers l'Est ont retrouvé un rôle important pour le pays dans le contexte européen. Les notions de discontinuité et de frontière sont abordées.
[...] IV Les espaces transfrontaliers en France (culture générale) On peut distinguer les espaces selon l'intensité du fait frontalier. La plupart des espaces frontaliers sont incorporés très tard c'est pourquoi ils sont en périphéries de l'espace français, ils n'ont pas participé à la construction de l'Etat. Ex : les frontières du Nord sont issues de la conquête, des conflits pendant, c'est aussi le cas de l'Alsace (beaucoup remise en question au 19°s. Et 20°s. Tous les espaces types Duchet de Savoie, Comta Venessa . [...]
[...] C'est un espace à cheval entre 2 espaces cohérents. Il va intégrer les valeurs de 2 systèmes territoriaux ce qui donne une émergence d'identité dans les espaces frontaliers. Ces espaces de transition ont leur propre identité. L'Etat-Nation a longtemps nié ces espaces. Ils ont une fonction de carrefour très évidente, ils sont en marge en terme d'Etat-Nation. Dans un ensemble d'Etat ce sont des espaces centraux. Selon le recul et la vision (l'échelle) ces espaces vont être soit en périphérie, soit centraux (notion d'articulation de l'espace, de carrefour. [...]
[...] Il faut croiser plusieurs données, variables (discontinuité structurelle ou chaotique) si il y a un processus de décision (discontinuité linéaire). L'Europe c'est l'effacement des frontières donc les échanges sont beaucoup plus importants. Les voisins vont se ressembler (l'autocorrélation est plus forte). Lorsque j'efface les frontières je dois modifier la représentation des frontières, on va plus vers l'utilisation de points (carrefour, plaque tournante . La façon de penser la frontière à évoluer, sortir de la notion de proximité mais penser avec l'idée de la distance temps. Donc, il y a émergence d'espace frontalier. [...]
[...] Le degré de porosité donne l'importance de ces espaces frontaliers. La condition préalable est que les frontières doivent être reconnues, acceptées. On a un glissement de frontière à ces espaces frontaliers quand l'ouverture prend le dessus sur la fermeture. La volonté de ces espaces en Europe est de s'en servir, s'appuyer dessus pour articuler les Etats entre eux. En France, on ne les reconnaît pas. Cet espace transfrontalier existe sur le long terme, c'est une situation durable. On passe de frontière à espaces transfrontaliers quand il y a un état d'échange structuré sur le long terme. [...]
[...] L'idée de frontière naturelle a largement desservit les espaces transfrontaliers. Leur rôle décisionnel est très rabaissé, ils ne peuvent prendre aucune décision. Au mieux, ces espaces ont été utilisé pour leurs ressources en matière première comme les espaces littoraux (très peu utilisé pour leur rôle de communication). Aujourd'hui, ça change un peu, on les utilise plus pour leur situation. La multiplicité des axes de communication est issue de ce rôle de carrefour et de l'exploitation des ressources. DRAINAGE (à l'intérieur de l'espace) et IRRIGATION (vers le pôle) Le poids urbain des espaces transfrontaliers est beaucoup moins important car on ne les a jamais utilisé en tant que support de communication. [...]
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