On a pris de plus en plus en compte le poids des régions, elles sont de plus en plus incluses dans les décisions d'aménagement alors qu'avant ces décisions étaient imposées par Paris. On porte les décisions des régions comme communauté de vie, de destin. Et on va prendre 2 exemples : la ville et la métropole.
Les villes et les métropoles ont de plus en plus la possibilité d'intervenir dans les décisions d'aménagement pour renforcer la compétitivité des territoires à l'échelle de la France, à l'échelle européenne et mondiale. Entre 1846 et 1954, la définition de la ville repose sur la seule quantité de population agglomérée. Le seuil retenu est 2000 habitants et dans toute cette époque c'est la seule définition valable de la ville. Il y a juste une différence entre une ville isolée, c'est-à-dire constituée sur une seule commune et des agglomérations multi communales en fonction de la ville dans la commune.
À partir de 1954, un critère morphologique intervient. On introduit la notion d'unité urbaine avec une continuité du bâti dans la limite des 200 mètres. À partir de 1962, l'INSEE prend conscience de la mutation et de la transformation des espaces urbains. Elle prend en compte les phénomènes de péri urbanisation et de rurbanisation.
Dans la périurbanisation, les gens qui quittent le centre-ville pour s'implanter dans la périphérie. Processus d'étalement de la ville par départ des populations du centre de la ville. Ces habitants quittent le centre pour des raisons de coût du logement. Il y a une saturation des centres-villes avec les problèmes de circulation, qui incitent les gens à s'installer en périphérie de la ville.
Il y a un certain cadre de vie dans la périphérie. L'asphyxie des centres-villes. Les centres des grandes villes deviennent de plus en plus tertiaires, de plus en plus consacrés à la présence de bureaux d'entreprises tertiaires qui chassent ces populations des centres-villes.
Dans la rurbanisation, les gens de la campagne se rapprochent des grandes villes et vont habiter dans des villes moyennes à côté de la grande agglomération. Urbanisation de la périphérie des villes par l'arrivée de nouveaux migrants originaires de la campagne.
[...] C'est aussi le siège de l'UNESCO et d'une vingtaine d'organismes intergouvernementaux et de 300 institutions internationales non gouvernementales. Paris est également un des grands pôles culturels du monde : Musée du Louvre, Orsay, la très grande bibliothèque François Mitterrand, l'activité littéraire à Paris est intense au niveau de l'édition et au niveau des prix littéraires. La production cinématographique est dense. Ce sont autant de symboles de la France au-delà des frontières auxquels on peut rajouter la densité des monuments historiques, l'architecture, la gastronomie. [...]
[...] C'est par exemple l'aire urbaine de Meaux pour Paris, pour Lyon c'est l'aire de Ville franche sur Saône -Les aires urbaines attractives sont sur les littoraux atlantiques et méditerranéens. -Elles sont celles qui sont situées dans le cadre alpin : Grenoble, Annecy. -On peut relever une baisse de dynamisme qui se marque par un déclin démographique pour le tiers des zones urbaines françaises et ce sont celles qui se trouvent en situation isolées, celles qui se situent dans des zones d'anciennes industrialisations ou des aires urbaines correspondant à des territoires mal intégrés à la globalisation. [...]
[...] Espace qui marque la jonction entre le paris intra-muros et la banlieue. Cet espace s'identifie par la variété des types d'occupation d'espace : casernes, terrains de sport, halles d'exposition aération ponctuelle de cette ceinture en bordure des bois de Vincennes et des bois de Boulogne. Sous système politique : agit sur les décisions d'aménagement Sous système habitat : sectorisation de la ville en fonction types d'habitat. Sous système économique : emplois, centres commerciaux, tertiaire, secondaire VLLE Sous système environnement : transports en communs, risques naturels, fluidifier la circulation, espaces verts, mûrs végétaux. [...]
[...] -Le reste du niveau supérieur de l'armature urbaine fait preuve d'une relative stabilité dans la mesure où les 9 villes qui comptaient plus de habitants il y a 150 ans figurent toujours parmi la liste des 12 premières villes de France. -Il y a une absence de relation entre la taille de la ville et le rang qu'elle occupe dans la hiérarchie urbaine. C'est l'environnement régional qui intervient dans le classement des villes. On observe ainsi un dynamisme des aires urbaines littorales, occidentales et méridionales. Et à l'inverse la baisse de population est le fait de villes d'industrialisation ancienne telles que Béthune, Saint Etienne. -Le niveau inférieur de la hiérarchie urbaine notamment les petites villes de moins de 10000 hab. [...]
[...] On peut noter dans ces quartiers péricentraux la présence de jardins. Emprise ferroviaire. Des périphéries multiples Les aires urbaines s'étendent inexorablement en direction du monde rural. La plupart des habitants des centres ville gagnent toutefois des habitants sauf pour Paris et Marseille, tandis que la croissance démographique de la banlieue se tasse. On se dirige donc vers un développement plus équilibré. Cependant la banlieue est particulièrement attractive pour les aires urbaines situées le long du littoral méditerranéen et le long du sillon alpin. [...]
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