L'agriculture française a connu de profondes modifications depuis la Seconde Guerre mondiale. Une première révolution agricole se déroule en au milieu du XIXe siècle et va perdurer jusqu'au traité de Rome de 1957. Elle est liée à la révolution industrielle et se caractérise par les investissements de la bourgeoisie dans la modernisation de l'agriculture.
C'est la paysannerie qui domine l'agriculture française au XIXe siècle. Cependant, des domaines agricoles commencent à se mettre en place. Pour cela, les bourgeois achètent des terres à vendre, souvent dans des espaces difficiles à cultiver (marais, terres insalubres…). Ces grands domaines fonciers sont souvent des métairies. Les bourgeois passent des contrats avec des métayers : personnes qui gèrent la production et dont le loyer est indexé sur la production.
Au début de la révolution agricole, on remplace la jachère par l'amendement de la terre avec les engrais et la chaux qui arrivent par train. L'utilisation de techniques agronomiques telles que le fumier ou les engrais d'origine animale se développe. La première révolution agricole se produit dans les grands domaines agricoles même s'ils sont minoritaires par rapport à la paysannerie dominante. Elle perdurera jusque dans les années 1950.
[...] De plus, la perspective d'élargissement de l'Europe après 1989 fait prendre conscience que l'agriculture est devenue trop coûteuse. En effet, dans les années 1980, la PAC utilise 68% du budget de la communauté européenne. L'agriculture est devenue peu à peu une industrie lourde. Pour tenter d'enrayer ce phénomène, la PAC change progressivement de cap. La politique de garantie des prix agricoles est modifiée : on baisse les prix des céréales et de la viande. Dans le même temps, les quotas laitiers sont maintenus. [...]
[...] Les quotas laitiers sont fixés par l'Office National du Lait qui les communique aux laiteries qui doivent les répercuter aux exploitants. Malgré cette mesure, il y en France, une surproduction de lait. Aujourd'hui, les producteurs de lait veulent pérenniser ce système qui leur assure un revenu. Le problème des surproductions agricoles se pose aux grands pays européens. De ce fait, une nouvelle PAC est formulée en 1992. De plus, cette nouvelle PAC est confortée par les perspectives d'élargissement de l'Europe entrevue en 1989 avec la chute du mur de Berlin. [...]
[...] De plus, il existe une véritable cassure territoriale entre les bassins de production et les zones rurales fragiles. Sur le plan international, l'agriculture française reste une agriculture occidentale et demeure relativement bien protégé sur les marchés internationaux. Bibliographie indicative Agriculture, monde rural et environnement France. Ministère de l'Aménagement du territoire et de l'environnement / 1998 Agriculture et monde rural la Documentation française / 2005 Le développement agricole durable: fondements théoriques et éclairage bas- normand Gasson, André / A.N.R.T. / 2005 La crise agricole France. [...]
[...] Il apparait alors la volonté de se réunir au sein de l'Europe pour obtenir l'autosuffisance agricole : c'est pour cela que la PAC (Politique Agricole Commune) est mise en place en 1957. Cette PAC cherche à obtenir l'autosuffisance alimentaire par plusieurs moyens : Politique de prix agricoles : on incite à produire plus avec une garantie d'un prix de rachat de la production supérieur à celui du marché. Pour produire plus, les exploitants ont tendance à agrandir leurs exploitations. Cette mesure à pour but de tenter d'assurer une parité de revenu entre les agriculteurs et la classe ouvrière de l'époque. [...]
[...] Pour le défi de l'agriculture biologique, il faudrait que les Français mangent moins de viande pour qu'elle permette de subvenir aux besoins alimentaires. Avec la réforme de la PAC en 1992 et l'émergence des pensées écologistes, on assiste au passage d'une agriculture conventionnelle à une nouvelle forme d'agriculture. II) Les conséquences sociales et économiques de l'évolution de la PAC La géographie agricole française se divise en deux catégories d'espaces : Les bassins de production conventionnels, d'agriculture productiviste (Beauce, Bretagne, Bassin aquitain, Vallée du Rhône) : après la PAC, ces régions se sont spécialisées : céréales pour la Beauce, élevage pour la Bretagne, vigne dans le bassin aquitain et fruits dans la vallée du Rhône. [...]
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