Clubbisation, Éric Charmes, périurbanisation, club résidentiel, communauté de vie, espace périurbain, sociologie, résidence, environnement local, Consommation, classe moyenne, logement social, transports en commun, vie urbaine, urbanisme, zones urbaines
À travers l'étude de ce livre de Charmes, nous allons dans un premier temps essayer de cerner plus précisément ce qu'est la «?clubbisation?» à proprement parler, l'auteur ne livrant à aucun moment une définition exacte du terme. Nous verrons également dans le même temps les facteurs et processus qui nous permettent de parler de «?clubbisation?» ou pas. Ensuite, nous nous attarderons sur les opportunités de ce concept pour les territoires et sociétés périurbaines, avant de déterminer dans le même cadre les risques qu'engendre ce processus de «?clubbisation?».
[...] Essai sur la clubbisation de la vie urbaine », et publié en 2011. Dans le cadre de notre travail, nous écrirons systématiquement le terme « clubbisation » entre guillemets, ce mot n'étant pas référencé dans le dictionnaire officiel de la langue française. À travers l'étude de ce livre de Charmes, nous allons dans un premier temps essayer de cerner plus précisément ce qu'est la « clubbisation » à proprement parler, l'auteur ne livrant à aucun moment une définition exacte du terme. Nous verrons également dans le même temps les facteurs et processus qui nous permettent de parler de « clubbisation » ou pas. [...]
[...] Bien souvent, un club est un concept artificiel, donc créé de toutes pièces dans le but de satisfaire une catégorie de personnes en fonction de nombreux critères, ce que nous verrons plus loin. De fait, le club est un terme au sous-entendu ségrégatif, mais pas exclusivement au sens négatif de la ségrégation. Beaucoup de personnes ne souhaiteraient pas faire explicitement partie d'un club, ayant des modes de vie bien distincts dont elles se satisfassent. D'un point de vue économique, le club est fondé sur le partage de biens entre les individus qui en font partie. [...]
[...] Aujourd'hui, la tendance n'est plus au développement des territoires périurbains. Ces quartiers très spécifiques et marqués fonctionnellement voient leur aménagement quelque peu s'atténuer depuis une dizaine d'années. Dans une logique de plus en plus métropolitaine, la priorité essentielle pour les pouvoirs publics est de connecter l'existant en réhabilitant des quartiers péricentraux et en favorisant l'usage des transports en commun. Il s'agit également de renforcer les liens entre les tissus émiettés des territoires périurbains, et de rendre davantage multifonctionnels les différents types d'espace. [...]
[...] L'extrême mobilité dont jouissent les habitants de ces espaces, essentiellement par l'usage de la voiture, favorise l'appropriation de biens spécifiques, et donc la logique de consommation, qui marque plus que tout le phénomène de « clubbisation ». À l'échelle métropolitaine, en effet, les choix sont extrêmement nombreux, et les sociétés périurbaines sont tenues d'interagir avec des espaces plus proches des centres urbains, bénéficiant d'autres aspects fonctionnels que la vocation quasi exclusivement résidentielle de leur quartier. Éric Charmes part du constat de la ville émiettée afin d'y apposer le processus de « clubbisation ». [...]
[...] Cet aspect de la « clubbisation » est véritablement une opportunité pour les sociétés périurbaines. Dans ce type d'espace, le rapport entre les personnes et les biens prime, bien plus que le rapport des habitants aux enjeux politiques de l'environnement local. Comme ces espaces ont été conçus pour abriter la fonction dominante de résidence, les habitants les ont investis non seulement pour jouir du cadre de vie, mais aussi pour profiter des biens qui leur sont proposés, en périphérie des villes. Les habitants des territoires périurbains peuvent ainsi s'adonner à des activités à l'échelle métropolitaine, ce qui constitue un avantage certain. [...]
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