Les auteurs de ce texte sont Sylvie CLARIMONT et Vincent VLES. Ils sont respectivement Maître de conférences et Professeur des Universités. Ils font également partie des chercheurs au laboratoire de Société Environnement et Territoire. Sylvie Clarimont est spécialiste en géographie et aménagement.
Le tourisme durable est présenté comme une réponse au tourisme de masse et irrespectueux. Dans son introduction, l'auteur décrit une mise en place difficile du développement durable à cause des différents stimulis qu'ont les acteurs.
Ce texte va donc mettre en relief la difficulté du modèle à s'imposer, en évoquant les différentes types de mises en oeuvre et les résultats obtenus par les intercommunalités. Suite à des études sur des projets touristiques « durables » et sur l'efficacité des intercommunalités pyrénéennes, l'auteur a dégagé trois parties qui dessineront le plan de réflexion:
- l'intégration du tourisme dans le champ du développement durable a été tardive et hésitante, d'où un retard important dans son application
- Le millefeuille des intercommunalités comme barrière au développement durable
- un effort de planification toujours trop insuffisant.
[...] Le millefeuille des intercommunalités comme barrière au développement durable L'auteur débute par dresser un bilan dramatique qui s'est démocratisé sur tous les massifs français, et qui correspond à une absence du long terme dans les projets des planifications territoriales. Il dénonce le fait que les divisions territoriales et institutionnelles nuisent à la mise en place d'un véritable développement durable par les acteurs de terrain puisqu'elles sont détournées de leurs objectifs initiaux, pour reprendre ses termes. Il poursuit en critiquant ouvertement le système mis en place, dénonçant le fait que le seul objectif des projets est une augmentation quantitative de la clientèle, tout en négligeant allègrement l'aspect durable. [...]
[...] Cela a consisté à, pour augmenter la fréquentation de la station, s'équiper d'une télécabine supplémentaire. De par ce fait, la collectivité dut créer nouveaux lits pour amortir la télécabine et retrouver un équilibre financier. Cette création de lit passa par des avantages fiscaux offerts à la base pour revitaliser les espaces ruraux et donc les villages voisins. Tout ce tralala déboucha au final vers un aménagement déraisonné de tous types de réseaux sur tout le pays avec en amont aucun diagnostic réalisé et donc la négligence encore une fois de tout ce qui peut être durable de près ou de loin. [...]
[...] Chacun voit midi à sa porte en cherchant perpétuellement une hausse de la fréquentation de sa station. Il évoque une mauvaise définition des compétences pour expliquer ce problème. Enfin, la différence des systèmes institutionnels français et espagnols a un impact sur l'application de la durabilité touristique. Il invite donc à envisager une refonte de l'agencement des pouvoirs locaux de décision à une échelle européenne. [...]
[...] Il en profite pour introduire le du tourisme durable dans ces propos et ainsi introduire la seconde sous-partie. Cette transition se réalise en faisant un bref état des lieux des désirs des skieurs: ils ne se contentent plus de la simple fonctionnalité dans les stations, ils recherchent désormais à pouvoir contempler, à voir un paysage intégré dans l'environnement qui ne détériore pas leur panorama (contrairement aux Ménuires qui sont vulgairement comparées à une cité parisienne et ses bâtiments à vis-à-vis sur le voisin). [...]
[...] Il critique donc les aménagements irresponsables que réalisent certaines intercommunalités sans se soucier des éventuels risques, le tout étant de sauvegarder les quelques emplois qu'elle a créés auparavant. On se retrouve donc avec un dilemme ou le choix entre social et durabilité. Certains aménagements de l'autre côté des Pyrénées consistent à construire des golfs. L'auteur discute une nouvelle fois la façade nuisible de ce type d'aménagement, notamment à cause de gaspillage d'eau dans un environnement souvent en état de sécheresse, mais aussi la pollution des sols et nappes phréatiques à cause des nitrates servant à avoir une herbe vertifolante. [...]
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