C'est une région moyenne et relativement peu peuplée. On l'appelle le« Midi rouge ». Celui-ci est construit sur la vigne, les plages, le tourisme et l'attrait migratoire. On peut constater une juxtaposition de la plaine, couloir urbain actif et de l'arrière-pays montagnard au dynamisme moindre. La région est composée de plaines, de bas plateaux sédimentaires, de la montagne pluvieuse et froide aux pentes raides et connaît la sécheresse d'été ainsi que la fréquence des vents.
Au 19e siècle, l'arrière-pays vit de l'industrie minière, du textile, de la verrerie et la plaine est vide mais la situation s'inverse. En effet, avec l'assainissement de la plaine, sa colonisation par le vignoble au 20e siècle, la montagne se vide et le littoral attire toutes les activités ainsi que les infrastructures de communication. La région bouge sous l'influence de l'extérieur.
Depuis 15 ans, la population augmente régulièrement avec le solde migratoire (jeunes actifs en provenance des autres régions, chômeurs, retraités) surtout dans la zone littorale. Mais la population est plus vieille que la moyenne. La population active augmente beaucoup au début des années 1980 et se stabilise. Le taux d'activité reste faible surtout pour les femmes. Il y a beaucoup de chômage. C'est une région trop attractive dont le dynamisme économique ne suit pas le dynamisme démographique, par conséquent on constate une faiblesse des salaires, un manque de logements et une pression foncière exacerbée. On constate également une extrême faiblesse de l'industrie, une relative importance de l'agriculture et du bâtiment ainsi qu'une prépondérance du tertiaire.
[...] Elle a néanmoins permis le développement d'un secteur tertiaire qui a su s'affranchir de la domination de Montpellier. Le tourisme souffre moins que celui du Languedoc. La fréquentation ancienne de la côte Vermeille (Collioure) et de la montagne (ski, alpinisme, randonnée) offre une alternative au tourisme de masse. L'ensemble est commandé par Perpignan qui fut une ville frontière et militaire dans le passé, puis ville de passage vers l'Espagne. La présence d'une petite université (8000 étudiants), d'un quotidien et de nombreux éditeurs locaux publiant en catalan lui confère une identité et un certain rayonnement. [...]
[...] La population active augmente beaucoup au début des années 1980 et se stabilise. Le taux d'activité reste faible surtout pour les femmes. Il y a beaucoup de chômage. C'est une région trop attractive dont le dynamisme économique ne suit pas le dynamisme démographique, par conséquent on constate une faiblesse des salaires, un manque de logements et une pression foncière exacerbée. On constate également une extrême faiblesse de l'industrie, une relative importance de l'agriculture et du bâtiment ainsi qu'une prépondérance du tertiaire. [...]
[...] Cependant Nîmes est dotée d'un aéroport, d'un marché d'intérêt national et d'un patrimoine archéologique : elle pourrait être une alternative à l'hypertrophie de Montpellier sauf si celle-ci l'absorbe. En effet, beaucoup de Montpelliérains, faute de place, se logent ici. VIII. Indépendance ou isolement du Roussillon Le Roussillon (Septimanie) appartient à la région par son économie, sa démographie et son attractivité mais il reste indépendant. L'Agly constitue la frontière nord. Ce territoire affirme une originalité physique, une orientation agricole et une indépendance vis-à-vis de Montpellier. [...]
[...] Mais la ville reste fragile : l'absence d'industries importantes et la pénétration des capitaux étrangers, notamment catalans, dans les plus grandes entreprises (Pascual pour les fruits et légumes à Perpignan, Gali à Elne pour les pompes . ) montrent les limites d'un dynamisme Une région victime de son succès La région possède une façade attractive ensoleillée et un certain art de vivre mais présente aussi des difficultés : faiblesse du PIB/habitant, taux de chômage record, crise du logement, hypertrophie urbaine et asphyxie, domination des capitaux extérieurs voire étrangers. La région présente une image médiatique valorisante mais elle a perdu en quelques années beaucoup d'entreprises et l'espace recule devant la marée urbaine. [...]
[...] La fonction hospitalière, dopée par les centres de recherche rayonne sur la région entière. Agropolis, pôle de recherche agronomique spécialisé dans la biogénétique, a développé ses liens avec le monde entier. La ville n'accepte que le tertiaire noble et les industries high- tech (appareillage médical, laser, IRM . ) pour valoriser son image. Après Cap Alpha en 1987, Cap Oméga accueille des entreprises innovantes dans les technologies de l'information et de la communication. Ville médiatique et hypertrophiée à population intellectuelle et aisée, Montpellier veut rivaliser avec Barcelone et Marseille mais elle risque d'être victime de son pouvoir d'attraction. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture