L'intitulé « en villes » renvoie à un ouvrage de Félix Damette paru en 1994, La France en villes, publié par la DATAR et la documentation française. Le livre attire l'attention sur l'importance que les villes jouaient dans la structuration, l'organisation et le fonctionnement de l'espace français.
Le titre montre que la France est urbaine. Le pluriel insiste sur la pluralité des types de villes (de taille supérieure à 20 000 habitants) et sur la diversité des rôles qu'elles jouent dans les dynamiques territoriales locales, régionales, nationales, voire internationales. L'enjeu est aussi de chercher à valider, ou non, la pertinence de l'approche par les réseaux de villes. L'enjeu est donc opérationnel = ces réseaux de villes sont une base pour l'action, pour l'aménagement du territoire tel qu'il est pensé par la DATAR. L'ouvrage se tourne peu vers ce qui se passe en ville, or il n'est peut-être pas inutile de s'intéresser aux dynamiques intra-urbaines, à ce qui se passe dans les villes.
[...] * Le zonage actuel. - Le ZAU a été élaboré àpd données démographiques et des déplacements domicile-travail des recensements de population de 1990 à 1999. En 1999, 45M d'habitants vivaient dans l'une des 354 aires urbaines de France métropolitaine qui regroupaient communes (ZAU non opérationnel dans les DROM). Voir P pour le détail du zonage INSEE depuis 1999. Le nouveau zonage définit donc le périurbain selon une caractéristique fonctionnelle et une caractéristique paysagère qui renvoie à la dépendance au centre et à la mise à distance de la banlieue. [...]
[...] - La question des banlieues au-delà du périurbain devient aussi un objet de débats scientifiques. Marie-Christine Jaillet, dans un article paru en 2009 dans la revue Esprit propose le terme de sécession urbaine Image forte qui correspond à une série de représentations. A l'inverse, Hervé Veillard- Barond prend le débat dans l'autre sens : Les Banlieues françaises ou le Ghetto impossible (1994). - Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot en 2007, s'intéressent à une autre forme d'exclusion urbaine et volontaire pour ceux qui en ont les moyens : Ghettos du gotha. [...]
[...] Les villes-centres connaissent un regain démographique lié au tassement du déficit du solde migratoire. La progression des villes-centres est supérieure à celle des banlieues. Les couronnes périurbaines ont une progression ralentie, mais les soldes restent positifs, en lien avec un croît naturel de par an et un solde migratoire de par an entre 1999 et 2006. Ex de l'agglomération de Montpellier : La population a triplé en 50 ans, et progresse à un rythme élevé entre 1999 et 2006 pour atteindre à cette date habitants. [...]
[...] On construit des infrastructures routières pour adapter la ville à la demande de mobilité, selon G. Pompidou il fallait adapter la ville à l'automobile Ces opérations ont bouleversé la morphologie urbaine et la composition sociale du cœur des villes, l'opinion est hostile au retour des tours Ex du Front de Seine considéré comme la première véritable entreprise de rénovation urbaine. Secteur réhabilité : 29ha. Réalisé entre 1964 et 1974 par un aménageur unique (la société d'économie mixte SEMEA le projet consiste en un ensemble homogène d'immeubles de grande hauteur édifiés sur une dalle surélevée, laissant la voierie souterraine à la circulation automobile. [...]
[...] Elle fait partie des global cities (Sassen, 1991) grâce à ses fonctions économiques internationalisées. Le poids de Paris est-il une pathologie (Gravier en 1947) ou un atout dans cette économie globalisée ? Le réseau de transports, indicateur et facteur de la domination métropolitaine de Paris. * L'organisation des principaux axes de transport est un reflet de la primatie parisienne : héritage de l'étoile de Legrand, directeur général des Ponts et Chaussées et des Mines qui a proposé un plan d'ensemble du réseau ferroviaire sous le Second Empire. [...]
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