citoyenneté, Aristote, civilisations, droits et les devoirs du citoyen, responsabilité civique
La citoyenneté est une composante fondamentale de l'histoire puisqu'elle a traversé les âges et les civilisations tout en se développant et en évoluant parmi les individus. Ce concept est aujourd'hui d'actualité alors que la citoyenneté était mise de côté dans les années 80 par exemple.
On connaît tous maintenant les droits et les devoirs du citoyen « moderne » que nous sommes et qui nous propulse tous les jours dans un élan de responsabilité civique que nous nous devons de respecter, en hommage à notre dignité humaine (« dignitas ») qui nous constitue. On apprend, de surcroît à se dépasser pour permettre à notre société d'évoluer car les citoyens constituent le tronc social de l'arbre de la société ; sans citoyens, il n'y a pas de cité, mais la réciprocité est également palpable.
Mais il faut s'intéresser aux origines de la citoyenneté et analyser le parcours qu'a suivi les citoyens anciens pour devenir ce que nous sommes, les citoyens modernes. En quoi les citoyens modernes se différencient des citoyens anciens, la première génération de citoyens ?
[...] De nos jours, le mot citoyen est devenu normal, voire banal, cela n'a plus beaucoup de significations. Evidemment, nous sommes tous citoyens, citoyens du monde ( qui n'a pas beaucoup de sens si ce n'est la reconnaissance que nous vivons sur une planète), citoyens de notre pays, citoyens français : les droits que l'on bénéficie de l'Etat tels que les droits de l'homme, les droits civils, les droits sociaux peuvent être considérés aujourd'hui comme normaux par un citoyen moderne qui a toujours eu ces droits contrairement au citoyen ancien qui considérait son statut et qui bénéficiait de privilèges. [...]
[...] Ce concept est aujourd'hui d'actualité alors que la citoyenneté était mise de côté dans les années 80 par exemple. On connaît tous maintenant les droits et les devoirs du citoyen moderne que nous sommes et qui nous propulse tous les jours dans un élan de responsabilité civique que nous nous devons de respecter, en hommage à notre dignité humaine dignitas qui nous constitue. On apprend, de surcroît à se dépasser pour permettre à notre société d'évoluer car les citoyens constituent le tronc social de l'arbre de la société ; sans citoyens, il n'y a pas de cité mais la réciprocité est également palpable. [...]
[...] La citoyenneté est indépendante de nous mais en même temps, elle se colle à nous et à notre être social. En effet, même si aujourd'hui, on ne veut pas assumer les droits et les devoirs du citoyen de base, on est citoyen d'une circonscription naturellement, il existe plusieurs sortes de citoyens aujourd'hui : le citoyen moderne est citoyen de son pays, mais également citoyen européen ( si son pays fait parti de l'UE) et citoyen du monde. Ce dernier sera sûrement plus valorisé encore dans le futur que maintenant. [...]
[...] N'y a-t-il pas une contradiction naturelle entre individu souverain et organisation collective ? C'est dans ces termes que doit par exemple être envisagé le problème de la représentation politique (qui est une invention moderne). On sait que Benjamin Constant distinguait dans un célèbre discours de 1819 la liberté des Anciens et la liberté des Modernes. La première réside dans la participation aux affaires publiques, la seconde dans la garantie des jouissances privées. [...]
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