Le mot "Edvige" signifie "Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale". Ce fichier, informatisé au service de la police et plus particulièrement de la Direction centrale du renseignement intérieur grâce au décret 2008-632 du 27 juin 2008 mis en place par le ministère français de l'intérieur sous le gouvernement François Fillon, a été envisagé dans l'optique de l'antiterrorisme et du contre-espionnage.
Très contesté par l'opinion publique, et par des associations qui se sont créées afin de lui faire barrage (ce projet serait selon eux "plus adapté à un État policier qu'à une démocratie européenne moderne"), Edvige s'est vu reformulé pour donner finalement naissance à un projet EDVIRSP "Exploitation documentaire et valorisation de l'information relative à la sécurité publique" qui suscite lui aussi bien des oppositions malgré qu'il ne soit pas encore très connu car en cours d'élaboration.
[...] Le fichier "Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale" (Edvige) Le mot Edvige signifie Exploitation documentaire et valorisation de l'information générale Ce fichier, informatisé au service de la police et plus particulièrement de la Direction centrale du renseignement intérieur grâce au décret 2008-632 du 27 juin 2008 mis en place par le ministère français de l'intérieur sous le gouvernement François Fillon, a été envisagé dans l'optique de l'antiterrorisme et du contre-espionnage. Très contesté par l'opinion publique, et par des associations qui se sont créées afin de lui faire barrage (ce projet serait selon eux plus adapté à un État policier qu'à une démocratie européenne moderne »),Edvige s'est vu reformulé pour donner finalement naissance à un projet EDVIRSP Exploitation documentaire et valorisation de l'information relative à la sécurité publique qui suscite lui aussi bien des oppositions malgré qu'il ne soit pas encore très connu car en cours d'élaboration. [...]
[...] L'étendue de ces critiques est importante car les ministres de la Défense et de l'Education ainsi que l'ancien premier ministre Dominique de Villepin se sont interrogés sur la pertinence et la justification de ce fichier. IV : Conclusion ? Il faudrait en fait se demander si ce projet est raisonnable et modéré, et si l'on veut la sécurité des citoyens par tous les moyens, ou alors la liberté, qui figure parmi les piliers des Droits de l'Homme. [...]
[...] Les personnes, physiques ou morales, faisant l'objet d'enquêtes administratives avant de pouvoir exercer des fonctions ou se voir confier des missions à caractère public. II : Quelles données recenser ? Informations ayant trait à l'état civil et à la profession ; adresses physiques, numéros de téléphone et adresses électroniques ; signes physiques particuliers et objectifs, photographies et comportement ; titres d'identité ; immatriculation des véhicules ; informations fiscales et patrimoniales ; déplacements et antécédents judiciaires ; motif de l'enregistrement des données ; données relatives à l'environnement de la personne. [...]
[...] III : Les critiques De nombreuses associations, syndicats et partis se sont donc rassemblés pour lutter contre ce fichier: la gauche, le MODEM et même une partie de l'UMP (Gay Lib qui regroupe les homosexuels du parti), douze syndicats dont certains très connus comme la CFDT, CGT, FO , et le collectif Non à Edvige ont critiqué parfois avec véhémence certains points de ce projet : L'une des critiques majeures est le flou qui entoure la notion de susceptibles de porter atteinte à l'ordre public qui vient remplacer ce qui était prévu dans le décret de 1991 troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur» et porter atteinte à la sûreté de l'Etat ou à la sécurité publique par le recours ou le soutien actif apporté à la violence car en fait le gouvernement passe de la présomption d'innocence propre à un État de droit à une présomption de culpabilité Une autre critique revient aussi souvent : le fichage des mineurs dès 13 ans fait l'objet de réclamations (de la part notamment de la Commission nationale de l'informatique et des libertés que l'on doit nécessairement consulter mais pas forcément suivre), et de demandes de recul de l'âge à 16 ans. Enfin, le fait de ficher l'orientation sexuelle et l'état de santé des personnes concernées, ainsi que la question du droit à l'oubli font également débat. [...]
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