Idéologies contestant les libertés publiques, traditionalisme, marxisme, fascisme, nazisme
La révolution s'est faite au nom de la liberté de l'homme et elle a bousculé l'ancien régime organisé autour de provinces, de professions. Personne n'a des droits propres. Chacun a des droits compte tenu au groupe qu'il appartient. La révolution a assuré l'égalité entre les hommes. Chaque individu a politiquement les mêmes droits. Le refus de cette structure intermédiaire a même interdit les organisations ouvrières. La loi Chapelier interdit les organisations professionnelles.
[...] Ce qui existe sont des groupes sociaux. C'est une négation des idéologies de la révolution. Ce courant va être très vivace et violent, notamment pendant l'affaire Dreyfus et après la première guerre mondiale. On a notamment Charles Mauras qui est le chef charismatique de l'action français. L'action française combattait les trois plaies de la France : les juifs, les protestants et les francs maçons. Elle haïssait la République française. L'action française est le mariage de ce courant traditionnaliste et du courant royaliste. [...]
[...] L'histoire est commandée. Elle est déterminée. Inéluctablement par ces infrastructures. Il y a qu'une infrastructure d'où résulte une superstructure. De cette contradiction, né un dépassant qui est la révolution d'où débouchent de nouvelles superstructures. La dialectique c'est quand il y a eu contradiction qui débouche sur un nouvel Etat. (un dépassement de la contradiction par une nouvelle situation). Les droits de l'homme ne sont que la conception du pouvoir qu'a la bourgeoisie. La révolution est le fruit de cette contradiction et une superstructure qui est la société de l'ancien régime. [...]
[...] Forme moderne d'un rejet radical du libéralisme et de ses valeurs, de l'humanisme tel qu'avant le traditionalisme. Le fascisme : rassemblement d'anciens combattants, hommes de droite et d'extrême-droite. Il s'est lancé dans des actions violentes, ce qui lui a permis d'accéder au pouvoir. Une fois au pouvoir, les libertés ont été supprimées : suppression de la liberté de presse et de réunion, abolition du droit syndical. Rejet du libéralisme économique avec l'institution de corporations. Donc, c'est un système politique qui a conduit à la suppression des libertés publiques, puisque cette idéologie est un rejet de libertés. [...]
[...] Ce sont des mouvements de ligue. Les ligues à Paris ont menacé la République. Ce courant idéologique présent en France s'est ensuite pleinement affirmé sous Vichy. Les premiers gardes de sceaux de Vichy étaient des hommes de l'action française. Ils ont profité de la défaite pour participer au pouvoir. Cette négation du libéralisme va se concrétiser sous Vichy par la suppression des syndicats et des ordres professionnels obligatoires. On a le Portugal de Salazar, l'Espagne de Franco qui est des régimes corporatistes. [...]
[...] Ligues d'inspiration fasciste : les francistes, la solidarité française, la jeunesse patriotique. Mouvements d'extrême-droite. La plus puissante de ces ligues : les croix de feu= pas à proprement dire idéologie fasciste, mouvement fasciste. Ce mouvement fasciste se différencie ensuite du nazisme : les fascistes n'étaient pas racistes p.ex. les persécutions de juifs en Italie date du moment où Mussolini a été renversé et que les fascistes allemands ont pris le pouvoir en Italie. Mais le régime fasciste italien n'était pas racial. [...]
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