Cours de Libertés Publiques, affirmation des libertés et droits fondamentaux, instruments de protection juridique des libertés, hiérarchie des normes, Droits de l'Homme
L'intérêt de cette matière est que l'on peut considérer que les droits de l'homme, les libertés publiques, sont en déclin, disparaissent depuis une vingtaine d'années. Il n'y a jamais eu autant d'activisme, d'association de défense des droits et libertés comme le GISTI. Aujourd'hui, ils oeuvrent sur le plan politique car depuis vingt ans, il y a le développement d'une nouvelle législation: le droit des étrangers. Il y a une profonde mutation des libertés publiques et des droits de l'homme.
La conception des droits de l'homme que l'on avait, ces principes sont sans cesse remis en question comme avec la Constitutionnalisation des libertés publiques en 1971 (avant la DDHC n'avait pas de valeur constitutionnelle). Mais il y a aussi l'influence du droit international, du droit européen des droits de l'homme... Il y a encore une multiplication de problèmes politiques, sociaux, éthiques, moraux qui amènent la politique et le droit à réfléchir sur le contenu de certaines libertés (droit des étrangers, bioéthique, recherche génétique, modification du CP...).
Il faut comprendre pourquoi ces libertés sont importantes car le système politique Français est basé sur une certaine idéologie libérale. Notre système juridique, comme les autres, est l'expression d'un système de valeurs, d'une certaine conception de la civilisation et de l'homme. La DDHC a donné naissance à des mouvements de contestations qui ont donné lieu à une autre conception de l'homme et de la société (nazisme...).
Ce cours s'appelle libertés publiques car en droit Français on fait la distinction entre le droit privé et le droit public.
[...] *Propre conception des Marxistes: la liberté n'est pas une donnée inhérente à la nature humaine mais c'est la finalité de l'histoire. Le but de l'histoire est de conquérir la liberté. Or dans la société capitaliste et bourgeoise, ce n'est qu'une aliénation donc la vraie liberté ne sera possible que dans une société sans classe sociale. Dans la société communiste, les moyens matériels pour rendre effective la liberté, seront mis à la disposition de tous et l'homme sera enfin et définitivement libéré. Différentes phases de la libération: La dictature du prolétariat: s'ouvre au lendemain de la Révolution. [...]
[...] La Cour a interprété extensivement la notion de droits et obligations en matière civile et l'accusation en matière pénale. *interprétation de la matière civile: interprétation autonome qui se détache du droit national. Dès l'instant où la procédure peut avoir des répercussions sur un droit de caractère personnel ou patrimonial, l'Art CEDH s'applique, notamment pour les autorisations d'exercer une activité professionnelle, les actions en réparation dirigées contre l'Etat . Les matières qui échappent au domaine civil ne sont qu'au nombre de trois: les matières qui mettent en cause les droits politiques, les matières qui sont liées à l'administration et au contentieux des agents publics, et des matières de police des étrangers Droit Public (Libertés Publiques). [...]
[...] A un moment, les hommes décident de mettre fin à l'insécurité, ils veulent y échapper. Mais un jour on décide de faire un contrat où l'on va abandonner tous nos droits. Le contrat ne comporte qu'une seule clause: j'abandonne mon droit de me gouverner moi-même à condition que tu abandonnes aussi ton droit à te gouverner toi-même et que nous autorisons toutes les actions du pouvoir que nous allons créer. C'est un contrat qui a une double nature, c'est un contrat d'association et de soumission. [...]
[...] Si le Président veut intervenir en matière de libertés publiques, il pourra les restreindre sans que l'on soit sur que ces actes soient vérifiés par le Conseil Constitutionnel. L'état de siège. Prévu à l'Art Constitution, décrété en Conseil des Ministres et autorisé par le Parlement pour s'exercer plus de 12 jours. Cet article n'a jamais été utilisé. L'état d'urgence. Loi du 3 avril 1955. Dans ce cas, c'est la loi qui va fixer les règles concernant les garanties fondamentales accordées aux citoyens. Mais c'est le Président qui déclare l'état d'urgence. [...]
[...] Semestre 6 La Cour suprême s'est reconnue compétente pour faire un contrôle constitutionnel : Marbury vs. Madison Le but de la cour suprême est de donner une cohérence à la jurisprudence. C'est donc un système de contrôle concret, a posteriori et par voie d'exception. Ce système a un effet relatif : ne s'applique que dans le procès. Mais le système anglo-saxon du précédent fait qu'il y a comme une abrogation de la loi. Même si la loi n'est pas abrogée, on applique le précédent. Le modèle Européen. [...]
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