Universalité des droits de l'homme - non respect des droits de l'homme - négation des droits de l'homme - triomphe des droits de l'homme - Patrick Wachsmann
« Les droits de l'homme ne valent que parce qu'ils sont universels ».
Cette phrase énoncée par Jacques Chirac lors d'un discours pour le 50ème anniversaire de l'abolition de l'esclavage en 1998 peut porter à débat.
En effet, nombreux sont ceux qui estiment que parce qu'ils sont déclarés universels, les Droits de l'Homme sont valables et effectifs. Cependant d'autres auront tendance à penser que ce n'est pas le cas. En effet, la question de l'universalité des droits de l'homme peut se poser, et a été posée par de nombreux auteurs. Bien sur les droits peuvent être considérés comme étant universels du fait que chaque être humain en dispose, qu'ils sont inhérents à chaque être humain ; cependant, il semble que d'un point de vue de reconnaissance universelle internationale des droits de l'Homme la question soit plus discutable.
Patrick Wachsmann a écrit en 2002 un livre intitulé les droits de l'Homme. Dans un extrait de ce texte, l'auteur évoque cette question de l'universalité des droits de l'Homme. Cet auteur traite donc dans cet extrait de la question de l'universalité des droits de l'Homme par la reconnaissance de ces derniers par les Etats par la ratification de textes internationaux.
L'auteur s'attaque donc à la question de savoir s'il existe une universalité des droits de l'Homme.
Patrick Wachsmann construit sa réflexion en traitant dans un premier temps de la déclaration d'une universalité des droits de l'Homme (I) par l'adoption de textes internationaux, déclaration dissimulant une toute autre réalité ; pour en venir à l'idée selon laquelle cette universalité est en partie inexistante (II) du fait du non respect des droits proclamés.
[...] La seconde hypothèse serait celle de négations persistantes des droits de l'Homme. Cette possibilité serait plus problématique, semble t-il, car cela signifierait que certains pays n'ont pas évolués quant à l'acceptation de ces droits et ne ratifient les textes internationaux que dans un souci d'apparence. L'auteur finit donc son développement sur une question dont il ne donne pas la réponse, il reste en suspend sur deux éventualités, l'une plutôt positive et l'autre beaucoup moins sans pour autant trancher la question. [...]
[...] Chaque pays est différent, chaque religion est différente, chaque culture et politique différentes sont autant de situations possibles pouvant se retrouver confrontées à une volonté d'universalité des droits de l'Homme. Ces différences peuvent tant bien se retrouver dans le monde occidentale avec des conceptions différentes quant à la peine de mort (exemple du refus de la Cour européenne des droits de l'Homme de l'extradition d'un condamné aux Etats-Unis où il risquait la peine de mort du fait qu'en Europe elle est impossible) ou encore la liberté religieuse (en Grèce par exemple la religion este inscrite sur la carte d'identité), que dans les conceptions régionales des droits et libertés, différences qui mènent à relativiser l'universalisme des droits de l'Homme. [...]
[...] En effet, la question de l'universalité des droits de l'homme peut se poser, et a été posée par de nombreux auteurs. Bien sur les droits peuvent être considérés comme étant universels du fait que chaque être humain en dispose, qu'ils sont inhérents à chaque être humain ; cependant, il semble que d'un point de vue de reconnaissance universelle internationale des droits de l'Homme la question soit plus discutable. Patrick Wachsmann a écrit en 2002 un livre intitulé les droits de l'Homme. [...]
[...] L'auteur en arrive alors à une réalité décevante : « La non-universalité du respect des droits de l'Homme étant, hélas, évidente ». Il semble que ce constat soit pour lui une énorme déception du fait que, comme tout le monde, l'auteur a dû croire en une possible universalité des droits de l'Homme et au respect de cette dernière. Patrick Wachsmann en arrive donc à poser deux hypothèses, la première serait un triomphe retardé des droits de l'Homme et la seconde une totale négation de ces derniers. triomphe ou négation des droits de l'Homme ? [...]
[...] L'auteur énonce donc que l'universalité des droits de l'Homme existeraient de par ces textes internationaux ratifiés par les Etats. Il admet donc qu'ils déclarés sur le plan universel, mais en même temps il émet une réserve quand à leur réelle existence et leur application. L'auteur explique alors que ces déclarations ne sont que la dissimulation d'une toute autre réalité. la dissimulation d'une tout autre réalité dans un souci de « bien paraître » Suite à sa réponse tournée en question, Patrick Wachsmann continue alors son développement en expliquant ces déclarations sur le plan international n'est en réalité qu'une façade. [...]
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