Lien féodal-vassalique, seigneurs, effondrement de l'empire Carolingien, affaiblissement de l'autorité publique, féodalité
A partir du Xème siècle, la féodalité s'installe et les rapports féodaux vont avoir tendance à se multiplier. Ces rapports supposaient deux éléments.
Tout d'abord un élément personnel qui désigne le lien qui unissait deux personnes (le vassal et son seigneur), par un serment. Le vassal s'engageait à servir son seigneur, et le seigneur à son tour s'engageait à protéger son vassal.
Ensuite, un élément réel qui était la concession d'un fief (une parcelle de terre).
Vassal vient du latin vassus. La vassalité est la situation de dépendance d'un homme libre envers son seigneur par la cérémonie de l'hommage. Le système féodal-vassalique s'est développé à cause de l'affaiblissement de l'autorité publique après l'effondrement de l'empire Carolingien. L'empereur, les rois et les princes territoriaux étaient incapables de faire régner l'ordre et d'imposer leurs pouvoirs aux seigneurs locaux.
[...] Des rentes annuelles sont donc versées du seigneur au vassal. La concession du fief est elle même viager. Il faut en revanche noter qu'en terme de propriété le fief continue d'appartenir au seigneur et il le récupère à la mort du vassal. En ce sens on va progressivement s'orienter vers la patrimonialisation du fief. Il va entrer dans le patrimoine du vassal ce qui aura pour conséquences, l'hérédité et l'aliénabilité. Il pourra donc le transmettre à son héritier à sa mort avec quelque aménagement pour garantie du seigneur. [...]
[...] La notion de fidélité nécessaire au maintient du lien féodaux- vassalique. La notion de fidélité nécessaire aux liens féodaux-vassalique renvois à l'hommage et au serment mais aussi à l'aspect positif et négatif des obligations réciproques A. Le lien personnel, l'hommage et le serment. Le lien féodal est effectivement amené par formation des liens vassalique à l'époque mérovingienne. Seulement, ce lien est confronté à une procédure plus élaborée, dans laquelle on retrouve deux éléments essentiels et indissociable créant le liens féodal. [...]
[...] Le seigneur possède d'avantage de pouvoir que le vassal. Par exemple le droit de BAN que possède le seigneur et non pas le vassal, lui permet de punir, de contraindre et de juger. Le vassal est donc soumis au pouvoir du plus puissant, c'est à dire le seigneur. Cependant, il existe une réciprocité entre les deux, on parle alors de contrat bilatérale ou synallagmatique, puisqu'il engage deux parties ayant des obligations l'une envers l'autre. Les engagements du seigneur et du vassal renvoient à des obligations réciproques, malgré le fait que le seigneur soit supérieur. [...]
[...] La jonction des mains posées dans celles du seigneur symbolise la remise de toute la personne du vassal à son maître. Le seigneur refermer alors ses mains pour symboliser l'acceptation du vassal. Les paroles suivantes sont prononcées, ‘'Je deviens votre homme'' et la réponse en cas d'acceptation sera ‘'Je vous reçoit''. Alors un baisé sera échangé par les deux hommes symbolisant l'établissement du contrat. Ensuite vient une deuxième phase, celle du serment aussi appelé la foi est le fait de prêter serment à son seigneur pour toute la durée de sa vie, il jurera foi et fidélité. [...]
[...] Peu à peu le fief devient le mode ordinaire de rétribution des services du vassal due à son seigneur. Il signifiait au départ un objet de valeur, un objet précieux, c'est donc un bien meuble, puis il évoluera et le terme deviendra diffèrent. Le fief est une tenure, c'est à dire une terre concédé relevant d'un système d'attribution. Cependant, il n'est pas une tenure économique, mais une tenure noble, pour des fins politiques et militaire. Il est caractéristique de salaire et tient lieux du rémunération du vassal à l'échange du service militaire. [...]
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