« Les trois ordres sociaux vus par l'évêque de Laon, Adalbéron, dans son poème dédié au roi Robert le Pieux ».
Dans son oeuvre la plus significative, la Carmen ad Robertum regem (Poésie pour le roi Robert), petit poème écrit en 1025 en 435 hexamètres sous forme de dialogue, il s'adresse au roi de France pour confirmer ses positions sur l'ordre social. En effet, Adalbéron de Laon cherche à démontrer que la société se divise en 3 ordres : ceux qui prient, ceux qui combattent, ceux qui travaillent la terre. Il veut aussi montrer que, malgré les inégalité qui régissent ces trois ordres, la société reste unie.
Introduction.
I) Les deux conditions établies par la loi humaine.
A) Un ordre pour combattre.
B) Un ordre pour servir/travailler.
II) Une société encadrée qui coexiste.
A) La prééminance de l'Eglise comme un lien divin.
B) Des ordres qui se complètent.
[...] Ils étaient des grands propriétaires fonciers et des gens qui appartenaient à la fonction publique. Ils étaient soit seigneurs, soit chevaliers et avaient un rôle déterminant auprès du roi. En effet, il devaient rester loyal à leurs suzerains et appliquer la justice seigneuriale. En contrepartie, le roi leur offrait des terres, appelées fief, dont ils pouvaient tirer profit. Ils ont donc acquis la puissance et la richesse notamment grâce à leur fonction militaire (en participant à des guerres, les nobles pouvaient ramener des butins qu'ils gardaient pour eux). [...]
[...] Ils sont alors pauvres et vivent dans des conditions difficiles car ils ont l'obligation de donner une partie de leurs récoltes au seigneur et de payer des taxes et des impôts particuliers comme par exemple la mainmorte au moment d'un héritage. En effet, les seigneurs faisaient payer cher leur protection, souvent sous forme de corvées, comme l'empierrement des chemins. Ainsi, cette race affligée ne possède rien qu'au prix de sa peine on constate alors une forte inégalité entre ces deux ordres. [...]
[...] De ce fait, l'unité sociale est assurée par la loi divine. II) une société encadrée qui coexiste. Malgré les inégalités sociales et juridique existantes entre les trois ordres, la société du Moyen Age et une société encadrée par le lien divin de l'Eglise et qui se complète les une les autres La prééminence de l'église comme un lien divin. Adalbéron considère l'ordre religieux comme l'ordre premier à cause de sa supériorité sur la société. On constate donc une prééminence de l'Eglise. [...]
[...] Chacun des ordres du corps social repose sur les deux autres. En effet, la fonction sociale du clergé est la prière et la sauvegarde des âmes de l'ensemble du corps social, la fonction sociale de la noblesse est la guerre, la chose militaire, et le tiers état subvient aux besoins matériels de l'ensemble du corps social. Ainsi, les services rendus par l'une sont la condition des œuvres des deux autres ; chacune à son tour prête son appui à l'ensemble C'est à dire que les nobles et les serfs ne peuvent pas être sans le lien divin de l'Eglise, que l'Eglise et les nobles ne peuvent pas être sans l'apport matériel des serfs, et que les serfs et l'Eglise ne peuvent pas être sans la protection des seigneurs. [...]
[...] Dans un premier temps nous étudierons les deux condition établies par la loi humaine (les nobles et les serfs) puis dans un second temps nous verrons que les ordres de la société du XI°siècle coexistent et sont encadrés par le lien divin de l'Eglise (II). Les deux conditions établies par la loi humaine. A partir des siècle, la société française apparaît comme divisée en ordres, eux-mêmes subdivisés. Ainsi, Adalbéron voit la société divisé en trois ordres, dont la noblesse et les serfs qui ne sont que des conditions établies par la loi humaine. Un ordre pour combattre. [...]
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