Thomas d'Aquin, philosophie du droit, sociologie du droit, XIIIe siècle, théologien, catholique, italien, Aristote
C'est un théologien et philosophe qui vit au 13ème siècle (1228-1274). C'est un très grand théologien chrétien qui a laissé un oeuvre très considérable et qui a eu une très grande influence. C'est un des grands auteurs de la tradition chrétienne et son influence jusqu'à aujourd'hui reste incommensurable pour la tradition chrétienne. En même temps, il a une formation philosophique et son regard philosophique se tourne vers Aristote qui est pour lui la grande référence. Pour lui, Aristote était chrétien. Il considère que Dieu a créé le monde et que, par conséquent, Dieu a créé Aristote qui doit donc être considéré comme un chrétien, simplement Aristote ignorait qu'il était chrétien. Cela explique qu'Aristote ait pu être le maître à penser de Thomas d'Aquin.
[...] Une grande différence entre les deux est que la source des connaissances de la justice n'est pas la même que pour Aristote. Pour Thomas d'Aquin, la justice signifie l'égalité. Il n'a pas besoin de calculer comme Aristote le fait car il a une structure métaphysique qui l'informe sur ce qui est juste et pas juste et ce qu'il doit faire ou ne pas faire. Pour Thomas d'Aquin, on a une volonté et une pensée éternelle calquée sur la volonté de Dieu. Malgré ces différences fondamentales, ces deux penseurs sont proches néanmoins. [...]
[...] Thomas d'Aquin C'est un théologien et philosophe qui vit au 13ème siècle (1228-1274). C'est un très grand théologien chrétien qui a laissé un œuvre très considérable et qui a eu une très grande influence. C'est un des grands auteurs de la tradition chrétienne et son influence jusqu'à aujourd'hui reste incommensurable pour la tradition chrétienne. En même temps, il a une formation philosophique et son regard philosophique se tourne vers Aristote qui est pour lui la grande référence. Pour lui, Aristote était chrétien. [...]
[...] Pour lui, comme pour la justice générale, c'est la droite Raison. Quel est l'objet de la justice particulière ? Elle régit les actes envers les autres. Il distingue entre la vertu morale, qui concerne l'ensemble des nos actes (tout ce que nous faisons ou ne faisons pas, actes intérieurs ou vers l'extérieur), et la justice particulière qui ne concerne que les actes envers l'extérieur. C'est la particularité de la religion. L'idée, en religion, c'est que l'individu devrait être saisi dans son ensemble, dans ses pensées et désirs ainsi que dans ses paroles. [...]
[...] Là aussi, il pourrait puiser dans la tradition du bonus vir du droit romain et du précepte honeste vivere, alterum non laedere, suum cuique tribuere ce qui signifie vivre de telle sorte que la société puisse se développer et s'épanouir. Ces deux principes ne font aucune allusion à la tradition chrétienne. Ici, on voit que d'Aquin christianise la tradition philosophique du droit grec et de la tradition romaine. Cette idée de la Raison qui joue un rôle. L'homme qui suit la Raison, la justice est un homme vertueux. [...]
[...] Cela nous rappelle tout de suite Aristote et Platon. Il pose d'abord la question et il va commencer par les difficultés, il va expliquer lesquelles sont les difficultés d'un côté et de l'autre. En deuxième, il met les conclusions. En troisième, il propose une solution. Dans la conclusion, il donne en réponse à sa question une définition fonctionnelle. Il dit que la vertu humaine consiste à rendre bon les actes humains et l'homme lui-même, ce qui est le cas de la justice. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture