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Pour définir la révolution, on peut partir des propos de jules Michelet: "je définis la révolution, l'avènement de la loi, la résurrection du droit, la réaction de la justice". Ces propos ne sont pas partagés par nombreux juristes car pour eux, la révolution est l'anarchie, l'anéantissement du droit. Ces propos de Michelet traduisent l'exaltation de nombreux français à l'égard de leur révolution.
La révolution est considérée comme la naissance d'institutions et d'un droit nouveau.
La période qui s'ouvre en mai 1789 avec la convocation par Louis XVI des états généraux, et qui se clôt en 1815 après l'échec des 100 jours et l'implication définitive de napoléon, période capitale pour l'histoire des institutions et du droit français et au delà pour l'histoire de France et du monde en général.
[...] La révolution est considérée comme la naissance d'institutions et d'un droit nouveau. La période qui s'ouvre en mai 1789 avec la convocation par Louis 16 des états généraux, et qui se clos en 1815 après l'échec des 100 jours et l'implication définitive de napoléon, période capitale pour l'histoire des institutions et du droit français et au delà pour l'histoire de France et du monde en général. C'est pendant cette période que vont être posés l'essentiel des principes juridiques, sociaux qui vont devenir les piliers de l'état contemporain. [...]
[...] L'endettement de l'état paralyse tous les projets de réforme politique de la dette publique). Les injustices fiscales caractérisées par un enchevêtrement de niches rendent pour les citoyens l'impôt difficile. À la veille de Révolution Française, des populations entières sont pointées du doigt (riches, sdf, élites . ) et relégués à la lisière de la citoyenneté (immigrés, sans papiers, étrangers) voire mis dans une catégorie inférieure. Les affaires politiques rythment l'actualité. De plus, les émeutes urbaines se multiplient confortant les stéréotypes de la violence du peuple. Enfin, de larges parties du monde sont secouées. [...]
[...] Depuis, l'eau a coulé sous les ponts et on peut se demander si la fin de l'histoire n'était pas trop vite annoncée et si elle n'a pas cédé la place à un réveil de l'histoire ainsi qu'à la saison des révoltes et des révolutions. Ce que montrent les révoltes tunisiennes, égyptiennes, libyennes, syriennes nous ayant laissés sidérés, montrent qu'une révolution est encore possible. Le gentil peuple peut inverser sa soumission. Tous les pays occidentaux avant les révolutions arabes soutenaient tous les dictateurs dans ces pays. La peur a été retournée et c'est une leçon à bien méditer pour les historiens. [...]
[...] La révolution française fait son retour dans l'actualité. La France est au bord d'une nouvelle révolution. La France de 2012 n'est en rien comparable à celle 1788 qui était aux rurale, peu éduquée, peu ouverte à l'économie internationale, moins développée, dominée par un régime monarchique, sans liberté de presse et dominée par une société d'ordre plus rigide qu'aujourd'hui. Pourtant, la défiance qui s'installe envers les élites politiques et économiques ne peut qu'inquiéter. Si la société de privilèges n'existe plus en droit, elle s'est installée en fait. [...]
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