À la fin du Moyen-âge, on peut affirmer que la majorité des populations de ces cantons, c'est-à-dire les bourgeois, les artisans et les paysans, peuvent faire valoir leur avis dans les décisions politiques qui étaient prises. Dans les différents régimes politiques, il y avait un caractère démocratique.
À partir du 16e siècle, le régime politique de ces différents cantons évolue vers un régime de plus en plus oligarchique. L'oligarchie c'est la forme de régime politique où l'autorité est en mains de quelques personnes ou familles puissantes. Au 16e siècle, on voit l'instauration d'oligarchies, ce qui va donc mettre en pièce ce sentiment de démocratie qui existait à la fin du Moyen-Âge. Dans les régimes politiques de cette ancienne confédération, le premier régime politique, c'est la démocratie directe. Sur la carte ce sont les cantons qui sont représentés en brun. Ce sont tous des cantons campagne à l'exception de Zoug. Dans ces cantons, le pouvoir est exercé par la Landsgemeinde. C'est l'organe souverain de la communauté.
[...] Elles vont s'attribuer toutes les places dans les conseils. Cette évolution oligarchique s'opère relativement facilement. La plupart des citoyens qui sont dans une ville n'ont ni le temps, ni l'instruction, ni l'argent suffisant pour s'adonner à la gestion des affaires publiques, car cette fonction n'est généralement pas rémunérée. Le fait qu'il n'y ait pas de rémunération écarte un certain nombre de citoyens qui n'ont pas les moyens de s'adonner à la cause publique. C'est la raison pour laquelle ce patriciat va se fermer et donc imprégner sa volonté dans le canton. [...]
[...] Ils cumulent à la fois le pouvoir politique et le pouvoir économique. Par exemple un artisan de Winterthur ne peut pas exercer un exercice politique et économique à Zurich. Les habitants de ces villes et des campagnes avoisinantes n'ont pas de droit politique et ont des droits économiques restreints. À Zurich, les paysans de la campagne zurichoise n'avaient pas le droit de faire du beurre, pour que ce soit les bourgeois de Zurich qui puissent faire le beurre et le vendre à l'intérieur de la ville en faisant un bénéfice. [...]
[...] Au 16e siècle, on voit l'instauration d'oligarchies, ce qui va donc mettre en pièce ce sentiment de démocratie qui existait à la fin du Moyen Âge. Dans les régimes politiques de cette ancienne confédération, le premier régime politique, c'est la démocratie directe. Sur la carte ce sont les cantons qui sont représentés en brun. Ce sont tous des cantons campagne à l'exception de Zoug. Dans ces cantons, le pouvoir est exercé par la Landsgemeinde. C'est l'organe souverain de la communauté. I. [...]
[...] Dans les cantons de Zurich, Bâle et Schaffhouse, le pouvoir est aux mains des corporations. Il s'agit d'un système d'organisation des métiers dans lequel sont groupés tous ceux qui exercent la même profession. Dès le 14e siècle, les corporations vont participer aux décisions politiques. Tous les membres étaient au même niveau, mais avec le temps, l'entrée dans ces corporations devient plus difficile et finalement y auront accès que ceux qui sont établis depuis très longtemps dans la ville. Il y a un grippage du système oligarchique Les membres de ces corporations au fil du temps accaparent toutes les branches de l'état. [...]
[...] Ces troupes suisses à l'étranger bénéficient de l'extériorité. Elles restent soumises à leur chef. Par exemple, un Uranais à Paris suit les ordres de son chef uranais et s'il est puni, c'est selon les lois uranaises. Les puissances étrangères versent de l'argent aux familles qui sont au pouvoir, ce qui favorise les tendances oligarchiques. Les familles restent au pouvoir, car elles bénéficient de l'argent des souverains étrangers. À la fin de l'ancien régime, au 18e siècle, on va assister à des rivalités pour être au pouvoir. [...]
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