La guerre va reprendre en 1803. Une première coalition s'était formée après la mort de Louis XVI ; puis une nouvelle sous le Consulat. Pour les pays voisins, la France est considérée comme le pays de la Révolution même avec sa transformation en Empire. Cette Révolution que la France tente d'exporter ne plait pas aux pays monarchistes.
[...] On a appelé cette bataille la bataille des 3 empereurs. Les coalisés sont installés solidement sur un plateau. Le plan de Napoléon est simple, il faut obliger l'armée adverse à commettre une faute et les pousser à attaquer l'aile droite de l'armée française commandée par Davout volontairement affaiblie. L'armée adverse va donc être tentée de s'engouffrer dans cette brèche. L'armée française va alors profiter de cette descente pour envoyer la cavalerie sur le flan de cette armée qui descend. C'est un succès, l'armée, prise à revers, est vaincue sans possibilité de recevoir de l'aide à la nuit tombée. [...]
[...] La marine française fait alors demi-tour pour attaquer l'Angleterre, mais une tempête, couplée à un cafouillage, affaiblit cette marine et le 21 octobre 1805, l'amiral Nelson vainc l'armada française. C'est la bataille de Trafalgar. C'est l'anéantissement de la flotte française, face aux 140 vaisseaux anglais, il ne reste que 30 vaisseaux à Napoléon. Il est donc impossible de prendre l'Angleterre et la France ne peut plus protéger ses colonies. En 1805, se forme donc la 3e coalition contre la France. La 3e coalition. Napoléon va tout faire pour étouffer cette triste défaite par une manipulation de la presse. [...]
[...] Les raisons des victoires. Cette grande armée entrainée à Boulogne à la base contre l'Angleterre est très performante et est dirigée par des Français. Elle est levée grâce à la conscription avec un système de tirage au sort. Certaines personnes payent des sommes énormes pour ne pas partir à la guerre. L'organisation de l'armée est héritée du Directoire. Napoléon sait motiver ses troupes : il fait des proclamations relayées, mais il y a aussi un bulletin diffusé dans l'armée, le Bulletin de la Grande Armée, qui va être utilisé comme un moyen de propagande pour galvaniser les troupes. [...]
[...] Le conflit franco-russe et ses conséquences. Pour les pays conquis, Napoléon a méprisé l'aspiration de certains peuples à l'unité. Mais c'est le désastre en Russie qui va accélérer la chute. En 1811, l'Angleterre est atteinte par une grave crise économique, elle est en conflit contre les USA, elle est donc affaiblie. Ce qui va sauver l'Angleterre, c'est le conflit franco-russe. Le tsar russe veut attaquer pour des raisons économiques, car le blocus gêne la Russie qui exportait vers l'Angleterre. La 1re réaction du tsar a été de taxer les produits français pour compenser. [...]
[...] Cela se termine par la campagne de France. Les coalisés se réunissent à Francfort et propose une paix avantageuse à Napoléon, mais il refuse. La coalition dispose de 250.000 hommes et Napoléon seulement de En février 1814, les coalisés se dirigent vers Paris et écrasent l'armée française. Petite résistance à Reims. Le 31 mars, les coalisés sont à Paris et Napoléon se réfugie à Fontainebleau. Les coalisés atteignent aussi Lyon par le Sud et le régime prend fin, car Napoléon ne peut plus gouverner. [...]
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