Redécouverte du droit romain, XIIe, XIIIe et XIVe siècles, méthode de la Glose, compilations de Justinien, étude scolastique
À partir de la redécouverte des compilations de Justinien, les juristes recommencent à s'intéresser à la doctrine, à la science du droit.
La compilation de Justinien = 4 oeuvres dont une qui était une oeuvre de doctrine → se concentre sur le digeste c'est-à-dire sur la partie doctrinale de la compilation de Justinien.
Les 3 autres oeuvres sont les plus normatives et sont laissées un peu à côté → l'intérêt se concentre sur le digeste.
Le fait d'avoir un manuscrit général et intégral a permis de développer une analyse textuelle du Digeste. C'est pour cette raison qu'on commence à étudier le droit romain d'une manière scientifique.
On dit notamment que les premiers glossataire représentent les premiers à avoir fait une étude théorique, juridique, scientifique, analytique.
[...] Les manuscrits du corpus ont toujours étaient accompagné par la grande glose d'Accurse : traduction de l'importance de la glose. Par ailleurs, les français vont faire évoluer la méthode de la Glose : notamment l'école d'Orléans pour faire devenir la méthode moins synthétique et plus analytique Puis revient en Italie et se développe. La pénétration du droit romain à partir du XIIème siècle Au début : notaire du sud de la France qui copiaient les formulaires des notaires Italiens = pénétration faite par la pratique, par les actes de notaire. [...]
[...] Pendant tout le XIIème ; Bologne est le centre de l'étude de droit romain. Le chef de l'école des glossataires est un juriste Bolonais : Irnerius. Il est le premier prof qui commence une étude savant du droit romain cad une étude philosophique, analytique fondé sur l'analyse textuelle des sources du droit romain. Leurs connaissances philosophiques leur permettent de développer une analyse du texte purement textuel : donne une explication à chaque mot contenu dans le texte. Procède à une systématisation du droit : rationalisation. [...]
[...] Ainsi on ne trouve pas simplement des explications des mots du texte : on trouve de petite règle générale La science du droit aujourd'hui utilise encore les Brocards : explique des choses très courtes. Les Brocards ont le mérite d'être très synthétique. Ainsi les glossataires arrivent à tirer des règles générales. Souvent les glossataires font référence au principe d'équité. Les professeurs de Bologne n'étaient pas simplement des prof de droit mais étaient également des praticiens du droit ( ainsi il savait bien qu'il avait besoin du droit romain pour la pratique de chaque chose : besoin d'adapter les solutions du droit romain au droit de leur époque. [...]
[...] La compilation de Justinien = 4 œuvres dont une qui était une œuvre de doctrine ( se concentre sur le digeste c'est-à-dire sur la partie doctrinale de la compilation de Justinien. Les 3 autres œuvres sont les plus normatives et sont laissées un peu à côté ( l'intérêt se concentre sur le digeste. Le fait d'avoir un manuscrit général et intégral a permis de développer une analyse textuelle du Digeste. C'est pour cette raison qu'on commence à étudier le droit romain d'une manière scientifique. On dit notamment que les premiers glossataire représentent les premiers à avoir fait une étude théorique, juridique, scientifique, analytique. [...]
[...] Adopte l'étude scolastique : prend beaucoup de l'analyse de la logique d'Aristote : fondé sur une méthode de mettre en évidence tous les arguments en faveur d'une certaine conclusion générale et tous les arguments contraires à la conclusion ( comparaison des deux argumentations ( tire une conclusion générale (thèse, antithèse, synthèse) La méthode d'Orléans essaie de tirer des principes généraux de droit : tire des principes. XIIème : le droit romain est pénétré en France. Contrairement à l'Italie où le droit romain avait pénétré l'ensemble de l'Italie, en France, au nord les coutumes ancestrales restent en place : les coutumes avaient des racines profondes au nord de la France par rapport au sud de la France. [...]
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