Nurenberg tokyo justice pénale internationale
Les pays alliés de la Seconde Guerre mondiale savaient ce que faisaient les nazis. Ils ont très tôt décidé qu'il fallait agir. 1942 déclaration de Saint James : « Le châtiment par les voies d'une justice organisée des coupables de ces crimes se place parmi les principaux buts de guerre. »
L'accord de Londres du 8 août 1945 = le Tribunal militaire international – Nuremberg –juger les principaux criminels de guerre des pays de l'Axe. trois sortes de crimes définis à l'article 6 : Les crimes contre la paix, Les crimes de guerre, Les crimes contre l'humanité
[...] De longs débats ont été consacrés dans les séances d'ouverture pour savoir s'ils étaient rétroactifs, allant à l'encontre du principe : nulla poena sine lege nulle peine sans loi antérieure au crime Le verdict est rendu le 1er octobre 1946 : 12 sont condamnés à mort à la prison à vie à des peines de 10 à 20 ans ; 3 sont acquittés. A Tokyo, toutes les décisions et jugements, pris par un vote majoritaire des membres du Tribunal présents. Au cas où le nombre de voix était égal, celle du Président était décisive. [...]
[...] Aucune preuve ne permettait alors de prouver la responsabilité de l'armée rouge, mais beaucoup n'en doutaient pas. Par ailleurs comme le dira un historien célèbre Si les bombardements de Londres et l'utilisation des armes de représailles, telles les fusées V1 et V2, ne sont pas au nombre des chefs d'accusation, c'est sans doute pour ne pas y inclure les bombardements par le R.A.F. des populations civiles, dont le bombardement au phosphore de Dresde, constitue le paroxysme». Le tribunal de Tokyo un bilan beaucoup moins positif A Tokyo, la longueur du procès et un verdict tardif finirent par lasser les opinions publiques. [...]
[...] ce qui a pu conduire à la condamnation de responsables politiques ou militaires innocents des crimes qu'on leur imputait. Débats uniquement en anglais et japonais, exclus tous les participants témoins et victimes chinois d'office. Le vote Pour le tribunal de Nuremberg, ils sont huit, quatre titulaires qui seuls ont droit de vote et quatre suppléants dont le rôle est consultatif. Le juge anglais, Geoffrey Lawrence, préside les débats. Il est assisté par Norman Birkett. Francis Bidell, ancien ministre de la Justice et John Parker, juge à la Cour d'appel fédérale, représentent les États-Unis. [...]
[...] Limité d'abord à 9 juges - soit un pour chaque pays victorieux le nombre de juge porté à 11 pour inclure l'Inde et les Philippines. Le président du Tribunal était Australien William Webb et le procureur en chef Américain Joseph Keenan. Les onze membres étaient choisis par le Commandant en chef pour les Puissances Alliées, le Général MacArthur. Les autres Etats avaient chacun désigné un procureur adjoint, qui travaillait pour le procureur en chef américain. Donc un tribunal dirigé par les Américains II) Le déroulement des procès Présentation procès de Nuremberg le 20 novembre 1945. [...]
[...] Les chefs d'inculpations identiques à ceux de Nuremberg. Création et statut des tribunaux La naissance des tribunaux Pour l'Allemagne : janvier 1942, au Saint-James Palace à Londres, une conférence interalliée pour la punition des crimes de guerre Ils affirment leur volonté de poursuivre, de rechercher, de juger et de condamner les criminels, sans distinction d'origine, et de veiller à l'exécution des sentences dans le cadre d'une justice internationale idée déjà présente dans le traité de Versailles, mais pas été mise en acte. [...]
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