Les pouvoirs dans le monde féodal, cours de 15 pages en histoire des institutions
Au milieu du 12ème siècle, on constate que les pouvoirs sont essentiellement aux mains des feudataires (ceux qui sont titulaires des fiefs). Certains ont maintenu une puissance certaine sur leurs vassaux, et les grands feudataires parviennent à dominer de véritables principautés, des « petits états », à l'intérieur même du royaume de France. C'est le cas du duc de Bretagne et de Normandie, mais aussi le comte d'Anjou et de Champagne. A partir de la seconde moitié du 12ème siècle, une de ces principautés devient un enjeu majeur, c'est l'aquitaine. Le duché d'aquitaine acquiert une importance stratégique majeure pour le Roi. Dans la 2nd moitié du 12ème siècle, la reine Aliénor d'Aquitaine, mariée avec Louis XII le jeune, quitte le Roi de France, l'Eglise casse le mariage, et s'en va épouser en 1158 Henry de Plantagenet, qui est un seigneur d'Anjou et également Roi d'Angleterre. Il fonde donc une principauté territoriale qui se déroule de l'aquitaine jusqu'à l'écosse, ce qui menace Louis XII. En 1158, l'aquitaine devient une principauté Anglaise. La royauté Française subsiste, en marge de ces principautés féodales qui la menace directement. Ce Roi de France va progressivement regagner du pouvoir, et ce à partir de la seconde moitié du 12ème siècle.
[...] Les pouvoirs dans le monde féodal Ce système féodal n'est pas anarchique. On trouve des repères, des institutions et des pouvoirs qui demeurent. Au milieu du 12ème siècle, on constate que les pouvoirs sont essentiellement aux mains des feudataires (ceux qui sont titulaires des fiefs). Certains ont maintenu une puissance certaine sur leurs vassaux, et les grands feudataires parviennent à dominer de véritables principautés, des petits états à l'intérieur même du royaume de France. C'est le cas du duc de Bretagne et de Normandie, mais aussi le comte d'Anjou et de Champagne. [...]
[...] Ce pape prend un décret en 1059, pour réformer la procédure d'élection des papes et désormais, l'empereur germanique qui dirigeait l'élection jusque là, est écarté de la procédure de désignation du pape. Cette élection est confiée aux seuls cardinaux de l'Eglise romaine. Le conflit entre la papauté et l'empereur est ouvert, puisque l'empereur germanique ne veut pas se laisser faire. Le mouvement initié par Nicolas II prend une tournure plus rapide sous le pontificat de Grégoire VII. Le conflit s'envenime. Intervient la querelle des investitures, qui est le symbole de la réforme grégorienne. En 1073, un moine d'origine lorraine, Hildebrand, devient pape sous le nom de Grégoire VII. [...]
[...] Les populations se déplacent vers des pôles économiques. Ainsi, certaines cités anciennes voient leur population augmenter, c'est le cas à Rouen, Orléans, Toulouse Souvent, dans ces anciennes cités qui augmentent de volume, se créent des agglomérations récentes, nouveaux quartiers, la plupart du temps, à l'extérieur des anciennes murailles. ( Bourgs Extérieurs = fori burgi. Le 1éème siècle est aussi un renouveau important des échanges. Les échanges commerciaux reprennent, et commencent de plus en plus à concerner l'orient, en grande partie, du fait de l'influence des croisades. [...]
[...] De plus en plus, la couronne est conçue comme une entité supérieure, c'est un ensemble de biens et de droits, et cette couronne se distingue rapidement de la personne physique du Roi. Elle se distingue également de la notion de royaume. Dans le milieu du 12ème siècle s'enracine une idée selon laquelle les intérêts du Roi ne sont pas les mêmes que les intérêts de la couronne. LE concept de couronne place donc le royaume à l'abri des caprices du Roi. Le roi ne pourra pas agir contre les intérêts de la couronne. [...]
[...] Il retrouve une certaine prééminence, le Roi domine, alors que le système féodal commence déjà à décliner, et le pouvoir du roi restauré s'exprime par un pouvoir normatif relevé La renaissance du pouvoir législatif du Roi. Durant près de 150 ans, les rois de France ne légifèrent que par privilèges. Par l'intermédiaire de chartes, il accorde des dérogations aux droits communs. Il accorde des dérogations aux coutumes. Il s'agit simplement d'exempter de redevances, il concède aussi la création d'une foire ou d'un marché. La plupart du temps, ces interventions se limitent au domaine capétien. Certains intellectuels pourtant estiment que le roi concède un pouvoir normatif sur tout le royaume. [...]
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