L'organisation politique et administrative à la fin de la République romaine, fiche d'histoire de 4 pages
Du point de vue territorial, malgré la constitution d'une vaste république, Rome a d'abord conservé l'organisation d'une Cité-Etat. Pour tous les territoires conquis, Rome a organisé une administration locale.
Section 1 : L'organisation politique de la Cité
Section 2 : L'organisation régionale et locale
[...] Elles conservent intégralement leur organisation intérieure et leur droit local. La situation antérieure des habitants de ces cités en ce qui concerne les biens fonciers est respectée par Rome. Il existe deux types de fédération : la fœdus aequum : les cités sont placées théoriquement sur un pied d'égalité la fœdus iniquum : la cité perd le droit de faire la guerre ou la paix Toutes ces cités doivent prêter censeur à la réalisation des buts politiques de Rome et, le cas échéant, fournir différentes prestations. [...]
[...] La centurie qui a la prérogative de voter la première est tirée au sort dans la première classe. Plus généralement, tous les citoyens ont le droit de vote dans les comices tributes. Comme l'unité de vote est la tribu, les tribus rustiques voisines de Rome (dont le territoire était moins étendu et moins peuplé) sont favorisées. Cependant, il ne faut pas croire que les nouveaux citoyens étaient tous inscrits dans les tribus. On cherche à établir l'équilibre entre les différentes tribus en renforçant (par exemple) l'effectif de 7 ou 8 tribus rustiques après la guerre saciale. [...]
[...] La loi Pompéia (52 avant Jésus-Christ) fixe un intervalle de 5 ans entre l'exercice du pouvoir à Rome et l'exercice du pouvoir en dehors de l'Italie. Les attributions des gouverneurs sont presque aussi vastes que celles appartenant à ceux de Rome. Le gouverneur est le seul maître de sa province. Il n'est pas soumis au contrôle direct du Sénat et des assemblées du peuple. De plus, il a le commandement des troupes résidant dans la province, le contrôle de l'exécution des travaux publics et la responsabilité de la perception des impôts. Le gouverneur a une juridiction plus étendue que celle de Rome. [...]
[...] Les peuples sont alors assujettis de manière permanente à l'administration militaire romaine. Ces peuples conservent cependant leurs constitutions dans la mesure où elles sont tolérées par Rome. Les plus anciennes provinces sont constituées dans les territoires sous domination de Cathagène. Par exemple, la Sicile est la Sardaigne sont gouvernées par des préteurs spéciaux à partir de 227 avant Jésus-Christ. Chaque province a son organisation fixée par une lex data, c'est-à-dire par un règlement édicté par le général vainqueur (ou par un magistrat) secondé par une commission sénatoriale en vertu d'une délégation de l'autorité des comices. [...]
[...] Au point de vue administratif et judiciaire, chaque province est divisée en un certain nombre de diocèses. Les délégués des gouverneurs tiennent des assises dans les différents chefs-lieux. Les magistratures romaines sont gratuites. Les magistrats sont indemnisés de leur déplacement et pour leur entretien. Cette indemnisation est forte. Des lois sont votées condamnant des faits illicites des gouverneurs : ils doivent rendre les biens étorqués. Entre l'Etat et les contribuables, se placent des fermiers généraux qui se font adjuger par les censeurs pour 5 ans la levée des impôts : ils avancent à l'Etat la somme à percevoir et se chargent de se faire rembourser par les contribuables. [...]
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