La conception du mariage mute parce que la conception de la famille mute également. A Rome, la familias est caractérisée par l'autorité du pater. Donc le pater intervient pour consentir au mariage de sa fille, le mariage est dissoluble (perte du Conubium, repudium ou divorcum), et les romains ne connaissent au le régime Dotal, dans lequel une autonomie de la femme lui est peu a peu conférée.
Le christianisme fonde la famille sur le couple. Seul le consentement des époux est exigé, le mariage devient sacrement, il est parfait dés l'échange des consentements des époux. Il se fait devant Dieu donc devient indissoluble. Les protestants ne retiendront pas cette idée de mariage/sacrement et admettrons quant à eux le divorce.
[...] Pb de l'adoption : acceptée pour les adultes en droit romain, elle est clairement exclue par l'Eglise, car le mariage est un sacrement, et de ce sacrement découlent des droits. Pour autant, jusqu'au 16ème siècle, on voit des adoptions, par des oncles par exemple d'un enfant orphelin. Du 16ème au 18ème : Adoption lyonnaise : système d'assistanat aux orphelins légitimes, mais c'est une personne morale, l'Hospice de Lyon qui les prend en charge ; Adoption Pyrénéenne : adoption d'un adulte, père qui adopte son gendre. [...]
[...] Pb de l'autorisation des parents : l'Eglise n'y pose pas de regard. Du coup la royauté prend une ordonnance en 1560 punissant de la peine de mort tout mariage consenti sans l'accord des parents (peine trop sévère donc pas appliquée). Puis on prend une ordonnance en 1579 frappant d'exhérédation celui qui se marie sans le consentement de ses parents (rappelons que dans le Nord, la majorité est à 25 ans pour les filles et 30 pour les hommes, et que dans le Sud, on ne connait pas de majorité, ni de minorité, elle dure jusqu'à la mort du pater). [...]
[...] En effet, la cérémonie est privée, en intimité avec Dieu, la religion privilégiant le for intérieur sur le fort extérieur. Le prêtre n'administre pas le mariage c'es les époux qui le font. De l'ordre sera mis au 16ème siècle par le droit royal. Car il est à noter que le droit canon considère le mariage comme indissoluble, donc on multiplie les cas d'annulation. Par le Concile de Trente, l'Eglise va autoriser la publication du mariage, il y aura publication des bans. [...]
[...] Concernant l'adultère, il est toujours puni, pénalement, et civilement. Concernant l'aspect pénal, le mari peut tuer sa femme, mais pour la forme, il lui faut une lettre de grâce du roi. Sinon, il y a la Peine Authentique, c'es à dire l'enfermement de la femme pendant deux ans en habits séculiers dans une maison religieuse. Et si au bout de deux ans, le mari n'a pas pardonné, elle devient religieuse. Concernant les enfants : Il n'existe, en droit canon, pas d'autres filiations que la filiation légitime. [...]
[...] Le christianisme fonde la famille sur le couple. Seul le consentement des époux est exigé, le mariage devient sacrement, il est parfait dés l'échange des consentements des époux. Il se fait devant Dieu donc devient indissoluble. Les protestants ne retiendront pas cette idée de mariage/sacrement et admettrons quant à eux le divorce. Les mutations quant à la formation du mariage : Les empêchements à mariage : En principe, le mariage est parfait par le simple échange des consentements des époux. [...]
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