La famille est basée sur le mariage. La famille antique était plutôt fondée sur la prépondérance de l'homme, mais pas toujours (sociétés matriarcales ne droit germanique). La puissance maritale existe depuis le XVIe siècle, mais pas en droit antique.
La famille est organisée autour du père (l'homme le plus âgé dans la famille), car il est le plus à même de défendre la famille en ces temps d'insécurité (...)
[...] Le père, avant de mourir, lui donne un tuteur. Sinon, son plus proche héritier est le tuteur. Le tuteur valide ses engagements. Si la femme fait un acte juridique sans son tuteur, l'acte est nul. Les actes juridiques sont peu nombreux à cette époque (agir en justice, aliéner un bien, dresser un testament Avec l'époque classique où se développent de nouveaux engagements, tous les nouveaux actes sont permis aux femmes sans tuteur. Auguste dit que si une femme, encore soumise au tuteur pour les actes anciens, a des enfants, elle n'a pas besoin de tuteur. [...]
[...] Selon Ulpien, c'est parce que les femmes ont une faiblesse affective et ne peuvent donc pas refuser à leur mari (protection de la femme contre un mouvement de son cœur). La femme peut refuser de se voir appliquer cette loi. Dans la loi salique, le mari a une protection sur la femme (mundium) et les enfants. Au Moyen-Age, le droit coutumier dit que le mari est le baron et le bailliste de sa femme. La femme doit obéissance à son mari pour presque tout. [...]
[...] La mère de famille en droit classique La famille est basée sur le mariage. La famille antique était plutôt fondée sur la prépondérance de l'homme, mais pas toujours (sociétés matriarcales ne droit germanique). La puissance maritale existe depuis le XVIe siècle, mais pas en droit antique. La famille est organisée autour du père (l'homme le plus âgé dans la famille), car il est le plus à même de défendre la famille en ces temps d'insécurité. On pensait aussi que la semence ne venait que de l'homme et que la femme n'était que le réceptacle, d'où le rôle prépondérant de l'homme. [...]
[...] Après la cérémonie de mariage, les familles se réunissent pour la convention de dot. Pour divorcer, la femme quitte le domicile. La cohabitation n'est pas obligatoire. Par le biais du prêteur, la femme peut devenir héritière. Au temps des empereurs chrétiens, il y a des réactions contre le divorce facile et l'adultère. La femme retrouve ses droits, peut hériter et être tutrice. Un empereur invente la carte du conjoint pauvre. Ainsi, une pauvre veuve peut réclamer le quart de la succession de son mari devant le magistrat. [...]
[...] La femme n'est en droit de se plaindre que si son mari lui arrache un œil ou un autre membre . Néanmoins, beaucoup de coutumiers interdisent les corrections faites par le mari. Aux XIIe et XIIIe siècles, certains coutumiers disent que la femme est capable, d'autres disent le contraire. Quand une femme n'est ni commerçant, ni séparée de corps, elle est capable ou incapable. Si elle veut s'engager par un contrat et que son mari refuse, elle devient capable pour s'engager. [...]
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