L'histoire du droit romain est découpée en trois périodes ne concordant pas avec les périodes politiques romaines. Elles correspondent en réalité à trois différents types de procédure civile : l'Ancien Droit, le Droit Classique romain, le Droit Postclassique. La période nous intéressant ici est celle de l'Ancien Droit aussi appelé Droit Quiritaire, le droit appliqué lors de l'époque de l'origine de Rome s'étendant de 750 avant J.-C. à 200 après J.-C.
Le Droit Quiritaire est extrêmement influencé par la magie, mais surtout la religion. Seuls les ecclésiastiques connaissent le droit. La religion est étroitement liée à la vie juridique. Elle apparaît être « comme une garantie cherchée à l'égard d'une légalité supérieure » . Il faut par exemple avoir recours à un pontif pour conclure un contrat ou faire une donation. En réalité, le droit se base plus sur la pratique que sur la théorie juridique.
[...] Ainsi naît le Jus, droit écrit et clair opposé au Fas qui désigne la loi de Dieu, les préceptes religieux. La Loi des XII Tables et la laïcisation du droit romain La Loi des XII Tables, de par la vulgarisation et la distinction entre le Jus et du Fas qu'elle opère, initie la laïcisation du droit romain. Cette laïcité est un des caractères les plus remarquables du droit romain. Les XII Tables ne furent pas révélées par les dieux comme l'était la plupart du temps le droit dans les autres civilisations antiques. [...]
[...] Les XII tables sont l'oeuvre de l'homme. La distinction du Jus et du Fas a permis une pleine autonomisation du droit romain, favorisant ainsi son évolution future. La période juridique suivante, dite période classique s'étendant du IIe siècle avant J.-C. jusqu'au IIIe siècle après J.-C., affirmera la nette domination du Jus sur le Fas, la coutume tendant à s'effacer devant la Loi. Bibliographie GAUDEMET Jean, Droit romain in Encyclopaedia Universalis, encyclopédie en ligne. HUMBERT Michel, Institutions politiques et sociales de l'Antiquité, Paris, Dalloz p. [...]
[...] Seuls les ecclésiastiques connaissent le droit. La religion est étroitement liée à la vie juridique. Elle apparaît être comme une garantie cherchée à l'égard d'une légalité supérieure Il faut par exemple avoir recours à un pontife pour conclure un contrat ou faire une donation. En réalité, le droit se base plus sur la pratique que sur la théorie juridique. Sous la République, des plaintes s'élèvent contre l'arbitraire du corps ecclésiastique et le peuple est en proie à une vive agitation. [...]
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