Multipartisme, partitocratie, Italie, scrutin, politique
De 1945 à 1990, il y avait un multipartisme absolu mais ce multipartisme pesait tellement qu'on l'a appelé la partitocratie.
Le multipartisme s'explique par le mode de scrutin. Les députés et les sénateurs étaient élus à la proportionnelle intégrale. Cela entraînait une dispersion des résultats. Aucun parti ne pouvait avoir la majorité absolue des sièges. L'Italie aurait pu s'orienter vers un système bipolaire car il y avait, jusqu'en 1980, deux grands partis qui défendaient des idées opposées : la démocratie chrétienne (DC) et le parti communiste italien (PCI).
[...] Penrapartito = DC + PSI + PSDI + PL + PR Les dérives du système Le multipartisme favorisait l'instabilité gouvernementale. Entre 1948 et 1994, l'Italie a connu 32 Gouvernements différents. Cette instabilité n'était pas due à une stricte application de la logique parlementaire. Les crises étaient dues à l'éclatement des coalitions en place. Une stabilité des individus : par exemple, Andréotti a été ministre sans interruption de 1946 à 1992. Il a même été 6 ou 7 fois Président du Conseil. [...]
[...] Il était bien implanté dans le monde du travail, dans le monde syndical. Il a connu une évolution intéressante. Dans la fin des années 50, il a inventé l'eurocommunisme sous la direction de Togliatti. Le PCI a proclamé son autonomie vis-à-vis de l'URSS et il a accepté la démocratie parlementaire. À côté, il y avait des partis plus marginaux et 4 partis plus modérés : le parti socialiste italien, le parti social-démocrate italien, le parti libéral et le parti républicain. [...]
[...] Italie : Du multipartisme à la "partitocratie" De 1945 à 1990, il y avait un multipartisme absolu mais ce multipartisme pesait tellement qu'on l'a appelé la partitocratie. La représentation proportionnelle, les partis italiens et la conjonction des centres Le multipartisme s'explique par le mode de scrutin. Les députés et les sénateurs étaient élus à la proportionnelle intégrale. Cela entraînait une dispersion des résultats. Aucun parti ne pouvait avoir la majorité absolue des sièges. L'Italie aurait pu s'orienter vers un système bipolaire car il y avait, jusqu'en 1980, deux grands partis qui défendaient des idées opposées : la démocratie chrétienne et le parti communiste italien (PCI). [...]
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