Institutions égyptiennes. Paris X Nanterre
[...] La protection des tombes et de leurs trésors semble avoir également provoqué l'établissement d'une cour royale spéciale. La procédure est écrite. La sentence doit contenir l'indication des faits et probablement un exposé des motifs. Ainsi les instances supérieures pourront contrôler le jugement et au besoin le réformer. Mais on ignore le droit appliqué par ces juridictions. La peine de mort, si elle existait était assez rare. Le respect de la vie humaine est un des fondements de la morale égyptienne. [...]
[...] Mais les fonctions du roi exigent des auxiliaires. Il s'affirme le triomphe d'une monarchie de droit divin, qu'appuient les doctrines religieuses des prêtres du Soleil d'Héliopolis. Le roi est fils de Râ et la pureté du sang solaire constitue l'élément essentiel de sa légitimité. Fils de Râ, le pharaon dépend du dieu et de ses prêtres. Sous la Vè dynastie, le clergé d'Héliopolis exerce une sorte de domination politique qui affaiblit le pouvoir royal. La doctrine du droit divin se retourne contre son bénéficiaire. [...]
[...] La justice du pharaon décline. Le pharaon a conservé son caractère divin et sa légitimité repose toujours sur son ascendance divine. Pouvoir législatif : Comme à l'époque thinite, le pharaon est assisté d'un vizir qui veille sur le trésor et les archives, dirige l'administration, préside la justice . Les gouverneurs exercent pour le pharaon les fonctions administratives et judiciaires. Les dix grands du sud forment un conseil royal, organe consultatif pour l'administration dont les membres sont nommés par le roi. [...]
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