Les institutions ecclésiastiques

Résumé du document

Les institutions ecclésiastiques, fiche d'histoire du droit et des institutions de 5 pages



Période caractérisée par une grande interpénétration du spirituel et du temporel : tentative de contrôle mutuel. Le pape prétend dès l'instauration de charlemagne « faire » l'empereur et donc pouvoir le « défaire ».





SECTION I : LA HIERARCHIE ECCLESIASTIQUE

SECTION II : LA JURIDICTION ECCLESIASTIQUE

Extraits

[...] Les ruraux se regroupent pour se constituer en villages encadrés religieusement dans la logique paroissiale. Paroisse et village se construisent mutuellement = interaction. L'intervention royale dans l'organisation et la désignation de l'église est de plus en plus marquée, en particulier à partir du concile de 614 réuni par Clotaire II. Les évêques, assez tôt, sont à la tête d'important domaines, ainsi que plus le seront plus tard les abbés des monastères (clergé régulier. Ils vont progressivement représenter le roi. Vont jouir de privilège d'immunité = les agents laïques du roi n'interviennent plus sur ces terres. [...]

[...] Elles sont riches, autonomes, solidaires. Monopole de l'église régulière en matière de culture et donc d'enseignement et même d'assistance (la charité au pauvre). Le patrimoine des monastères étant considérable il attire les convoitises. Périodes pendant lesquelles le pouvoir royal sera fort, durant les carolingiens, un certain nombre d'abbayes vont passer à des laïques pour devenir des abbés laïques. Cas des Robertiens dont la source de puissance est de pouvoir s'appuyer sur de nombreuses abbaye, cas par exemple de Hugues Capet (Surnommé capet car dans une de ses abbaye, il possède la cape de saint martin). [...]

[...] Ex : abbaye en suisse dans les Vosges construite par des moines irlandais è Autonomie croissante des monastères a l'égard de l'autorité épiscopale è Ils vont se rattaché de plus en plus a Rome è L'épiscopat, particulièrement a la fin de période carolingienne est entrainé dans la chute des cadres laïques et ce seront les moines a l'écart qui vont lancer a partir du milieu du 11em siècle un grand mouvement de régénération de l'église Les mérovingiens s‘appuient beaucoup sur le réseau des pasteurs. Important dons aux monastères. Il en va de même des puissants et des fideles qui pensent assuré leur salut en rachetant leurs péchés Fin du VIIème siècle : les monastères possèdent le 1/5 de la richesse du royaume : puissance des monastères. [...]

[...] Clergé : Le Clergé séculier vit dans le siècle, dans le monde, au contact des laïques. Le clergé régulier est retiré du monde, ce sont les moines, à l'écart de la société dans des monastères où il suit la règle de Saint Benoit. 1. LE CLERGE SECULIER Evêques et prêtres essentiellement Ø L'évêque : L'évêque est l'échelon essentiel de la hiérarchie ecclésiastique : il est seul à pouvoir faire contrepoids face aux puissants laïcs, le seul à être du niveau des Comtes. [...]

[...] Se développe en Orient. Touche l'occident à partir du VIème siècle avec la règle de st Benoit. Règle de saint benoit est particulièrement caractérisée par un partage de la journée en trois parties (règles des bénédictins) : - Le moine bénédictin prie 8h par jour - Il travaille 8h par jour (permet au monastère d'être économiquement autonome, l'idéal du monastère étant l'autarcie) - Le reste du temps, il mange et il dort Juridiquement les moines sont des clercs, ils ne sont pas nécessairement des prêtres, seul certain d'entre eux le sont. [...]