Histoire de l'Etat libéral

Résumé du document

Fiche sur Histoire de l'Etat libéral



La notion d'Etat libéral réapparaît en Italie au XVIème siècle et fin XVIIème en France avec beaucoup de développements des humanistes (Bodin).

Pour qu'il y ait un Etat, il faut un territoire, une population et un pouvoir politique ayant le monopole de la force armée. Donc l'Etat est supérieur au gouvernement et aux gouvernants. Il est permanent.





Partie 1 :Les sources de l'idéologie libérale

Partie 2 : La recherche des institutions libérales

Extraits

[...] La volonté de ce corps souverain est une volonté générale. Pour ROUSSEAU, tous les individus qui composent ce corps social doivent contribuer à l'expression de la volonté générale par le vote. On n'écarte que ceux ne pouvant pas voter à cause de leur âge, ou exprimer une volonté valable. Chaque individu doit exprimer sa volonté (et donc la volonté générale) mais lors des votes sortira une majorité qui imposera sa volonté à la minorité. Se plier aux volontés de la majorité est se plier à la volonté générale, c'est être libres et égaux. [...]

[...] L'adresse des 221 conduira au renversement du régime. C'est un outil devenu politique. Mais cette adresse ne fait que répondre au discours du trône. La pratique n'a pas été acceptée. Les débats sur les pétitions : Le droit de pétition est prévu par la Charte. La seule contrainte est d'exercer ce droit par écrit, et non pas à la tribune. Le droit de pétition est prévu par la Charte. La seule contrainte est d'exercer ce droit par écrit, et non pas à la tribune. [...]

[...] Le Roi doit obtenir un avis conforme des chambres. L'esprit du temps ne peut plus ignorer l'opinion publique. L'article 14 de la Charte permet au Roi de surmonter l'obstacle en se prévalant d'un pouvoir législatif extraordinaire : en cas de nécessités et dans des circonstances exceptionnelles, le Roi peut retrouver un pouvoir unitaire. Section L'absence de parlementarisme Louis XVIII va faire des concessions et la Charte reprend le bicaméralisme (une Chambre haute aristocratique et une Chambre basse recrutée par voie électorale sur la base d'un suffrage restreint). [...]

[...] Le Roi est un arbitre, au dessus de l'agitation politique. On reconnaît bien les idées de MONTESQUIEU. Louis XVIII répond bien aux vœux de CONSTANT. Il ne souhaitait pas être totalement effacé. Charles au contraire, prétendra gouverner conformément à la thèse royaliste. La Charte est suffisamment large pour être interprétée de l'une ou l'autre manière. La mise en place de la responsabilité politique des ministres Pour qu'il y ait régime parlementaire, il faut que les chambres puissent exercer un contrôle permanent sur le gouvernement. [...]

[...] Si l'une ou l'autre prétend servir la liberté et l'individu, il y a évidemment une conséquence philosophique. L'objectif des régimes est le même : réaliser une synthèse constitutionnelle durable à partir de l'héritage de la période précédente. On veut enraciner un régime constitutionnel. L'Etat libéral mal en point en 1848 saura s'adapter à la démocratie. Il saura faire triompher le parlementarisme. En 22 ans, plusieurs régimes se succèdent et la discontinuité caractérise cette période : - La république démocratique (1848-1851). - La république plébiscitaire (1851-1852). - L'Empire autoritaire (1852-1860). [...]