Grands principes, Droit, enfant, corps humain, principes fondamentaux, Constitution
Dans le monde civilisé contemporain, le droit se confond avec la loi étatique.
Kojeve dit qu'il y a beaucoup de lois étatiques qui sont à son sens politiques. Si tout droit est une loi, toute loi n'est pas un droit.
Exemple : il prend l'état de Weimar, le drapeau national allemand sera de telle couleur, cette loi qui définit la couleur du drapeau est une loi étatique, mais n'a rien à voir avec le droit. Mais si une personne empêche une personne de prendre ce drapeau dans la rue avec ses nouvelles couleurs, c'est du droit. Ce caractère juridique apparaît quand la loi est accompagnée d'une sanction même si cette dernière n'est pas explicitement inscrite (quelques tempéraments). Toute action contraire à la loi est sanctionnée. Mais les lois sont parfois difficiles à lire (juge).
[...] Un des plus grands juristes du XXème siècle. C'est aussi un sociologue, un anthropologue, un civiliste . Son thème : l'évolutionnisme juridique. Que faut-il attendre de la multiplication du droit et des juristes ? Si le droit suscite les juristes, les juristes suscitent le droit. Il dit qu'il y a trop de droit et il y a de plus en plus de discipline juridique. Droit indéfiniment extensible. Ex : la loi fiscale ; il faut des conseillers fiscaux. Maintenant qu'on a des conseillers, la loi fiscale peut devenir encore plus subtile. [...]
[...] Qu'est ce que le droit naturel ? Le droit naturel serait un droit révélé par dieu ou aurait été découvert par la raison humaine. Le droit naturel a été infléchi dès le XVIIIème dans une direction individualiste. Le droit naturel était jusqu'alors un droit voulu par dieu et s'imposant aux hommes. Au droit naturel objectif s'est substituée la considération de droit naturel subjectif ie des droits appartenant aux individus par leur naissance et dès leur naissance. La révolution française a mis en avant le culte de la loi et des textes de loi. [...]
[...] La déclaration du 26 août 1789 ? La déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789 ; un des 1ers actes de l'assemblée nationale constituante. Cette déclaration a pour but de servir de préambule à la future constitution et à exposer les différents principes fondamentaux que les différents pouvoirs devront respecter articles qui établissent de façon précise, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme. Le terme déclaration correspond à des choses qui existent, ce sont des droits pré-existants car ils sont inhérents à la nature humaine, la grande distinction entre la déclaration et la constitution c'est que la constitution va créer des droits nouveaux. [...]
[...] La doctrine est divisée. Beaucoup de théoriciens du droit comme Kelsen pensent qu'il n'y a pas d'autre droit que le droit étatique (le législateur fait les lois), c'est ce qu'on appelle aussi le positivisme étatique. Pour eux le droit est toujours une loi promulguée par un état. Elle est liée à la monarchie absolue. (Hobbes : Une femme met au monde un monstre ; est ce un homme ou une bête ? Hobbes dit que c'est au souverain de donner une réponse et de faire une loi fondée sur la raison et sur l'évolution des sciences. [...]
[...] Les magistrats sont rigoureux avec les parents : logiquement ils ne vont pas choisir les études qu'ils vont financer, ils ne peuvent pas obliger l'enfant majeur à habiter chez eux pour réduire les frais. En contrepartie, il est demandé aux enfants de travailler sérieusement et d'obtenir des bons résultats. L'enfant peut exercer des choix personnels : même contre la volonté de ses parents. Il peut tout choisir, même son prénom. L'enfant à sa majorité devra choisir l'un des deux noms. [...]
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