Genèse médiévale de la France, société féodale, 10e–fin 13e siècle, libertés urbaines, cadres fondamentaux de la société
Hugues Capet devient roi (les Capétiens) en 987. Le pouvoir du roi à l'époque est très faible (même celui de Hugues) : le roi n'exerce aucune autorité en dehors de son domaine.
C'est sous le règne de Robert le Pieux (règne de 996 à 1031) que c'est la fin d'un monde : l'histoire change de versant : l'occident se repli sur lui-même et peu à peu, la puissance de l'Europe Occidentale s'affirme jusqu'au milieu du 20e siècle.
On peut commencer à parler de l'histoire de la France avec le bas moyen âge (10e – 15e siècle). Le 15e marque la fin du moyen âge, car en orient, c'est la fin de l'Empire romain d'Orient, c'est la fin de la guerre de 100 ans (la même année), c'est les grandes découvertes et au 16e, commence les Temps modernes jusqu'à la Révolution française.
[...] Chapitre 1 : la société féodale (10ème fin 13ème). L'adjectif feodalis a été très tardivement même si on en parlait à l'époque. Une partie de l'Europe occidentale a connu la féodalité (le sud de la France n'a pas été vraiment concerné). Ce que l'on appelle la féodalité nait au 10ème siècle, sur les décombres de l'empire carolingien. Avant de devenir une nouvelle organisation des pouvoirs publics, la féodalité est l'aboutissement d'un processus de détérioration, de dilution du pouvoir, essentiellement dans le nord de la Gaule éléments caractérisent ce régime féodal : L'importance des liens de dépendance entre les hommes. [...]
[...] Quand un serf est mêlé à un litige, il est jugé par un supérieur et pas par ses pairs. Par ailleurs, à la mort du paysan, celui-ci ne peut transmettre ses biens à sa famille, la succession revient au seigneur : le paysan a la mainmorte (ne pas pouvoir transmettre). C'est pareil pour les étrangers morts dans la seigneurie. L'Eglise va essayer d'intégrer ces gens dans la société en affirmant que se sont des êtres humains et qu'ils sont utiles. [...]
[...] C'est souvent un sous ensemble de la seigneurie banale. Le seigneur foncier a : Le pouvoir d'assurer le fonctionnement de l'exploitation agricole, Il décide des redevances des paysans, des corvées. Il fixe les services que lui doivent les paysans. Il exerce aussi la justice, mais ce n'est pas le même que le seigneur de ban : généralement, il tranche les petites affaires (vol). Les petits territoires ne sont pas indépendants les uns des autres car il existe un lien de parenté la plupart du temps (multiplication des guerres privées). [...]
[...] La trêve de Dieu : il y a des jours trop saint pour se battre. Il y a le dimanche, le samedi (veille du dimanche), le vendredi (Jésus est mort un vendredi), le jeudi, noël, pacques, Le problème est de les mettre en œuvre : il faut prévoir des sanctions. Ceux qui violent ces règles seront passibles de la juridiction de l'évêque qu'il va laisser à son délégué (l'official). La peine, c'est l'excommunication. Etre exclu de la société est très grave dans cette société chrétienne. [...]
[...] Ils paient une taxe (le chevage) qui veut dire la taxe sur la tête Elle a un côté discriminatoire. Néanmoins, se produit une évolution : on ne parle plus des serfs comme un groupe inférieur : on dit qu'ils supportent des obligations de la terre qu'ils occupent. Leur statut est devenu réel qui dépend de la terre. C'est la terre où ils vivent qui détermine les obligations. Si le serf quitte la terre, il n'a plus les obligations qui vont avec. [...]
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