Gallicanisme royal, revendications politiques, libertés de l'Église de France, rois de France, concordat de Bologne
Le gallicanisme est l'ensemble des revendications politiques des libertés de l'Église de France. En effet, il faut savoir que la société civile française, du 16e au 18e siècle, reste comme au 13e siècle une société de chrétiens. Le monarque affirme, ainsi, en toute circonstance son zèle pour la religion catholique.
[...] La nomination formelle du roi n'a lieu qu'après un accord obtenu par voie diplomatique. Conséquence : Le monarque en définitive, pleine liberté pour désigner ses candidats. Au 16ème siècle, il fit assez souvent de mauvais choix que le pape eut la faiblesse d'accueillir. On vit même parfois des évêques passaient au protestantisme. Pour finir, le concordat fut un élément important dans l'absolutisme royal par le système qu'il instituait, même si le Parlement de Paris, défendeur des libertés de l'Eglise gallicane rendit difficile l'application du concordat. [...]
[...] Le gallicanisme royal Le gallicanisme est l'ensemble des revendications politiques des libertés de l'Église de France. En effet, il faut savoir que la société civile française, du 16e au 18e siècle, reste comme au 13e siècle une société de chrétiens. Le monarque affirme, ainsi, en toute circonstance son zèle pour la religion catholique. Depuis Philippe VI, il se pare, surtout dans les relations internationales du titre de Roi Très-Chrétien que le pape lui reconnaît. Par conséquent, très vite, les rois de France voudront devenir les garants des libertés de l'Église nationale, vis-à-vis de la papauté. [...]
[...] Néanmoins, le débat juridique rebondi au début du 16ème siècle. En décembre 1515, François 1er, qui vient d'être vainqueur à Marignan (Italie), rencontre le nouveau pape Léon X à Bologne. Il avec ce dernier, des entretiens confidentiels sur la question des bénéfices (patrimoines affectés à une fonction ecclésiastique). Les deux souverains se mirent aisément d'accord, car le pape était prêt à reconnaître au roi tous les avantages pratiques qu'il tirait de la pragmatique, pourvu qu'il consentie à l'abroger. C'est sur ces bases que fut négocié, en 1516, le concordat de Bologne qui substituait un traité à l'acte unilatéral qu'avait été la pragmatique. [...]
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