Formation du mariage de l'Antiquité au 18e siècle, mariage romain, mariage germanique, mariage canonique, concile de Trente, Révolution française, consentement au mariage, bigamie, laïcisation du mariage, ordonnance de 1579, humanisme, empêchements prohibitifs, Calvin
On peut tout d'abord s'intéresser au mariage romain et au mariage germanique. Sur le plan juridique, il y a deux types de conditions à remplir : des conditions de fond et de forme. Concernant les conditions de fond, la capacité des époux pose problème, il faut de la participation, de la volonté. Dans les sociétés, les conditions de fond et de forme n'auront pas la même importance. Dans le mariage romain, ce sont les conditions de fond les plus importantes, dans le mariage germanique c'est la forme du mariage qui importe le plus. Pour le mariage romain, pour Modestin, "les noces sont l'union du mari et de la femme, une association de toute la vie, la mise en commun de toutes choses divines et humaines".
Quand on se marie, on croit que c'est pour la vie, mais le mariage peut quand même s'arrêter. À Rome, le consentement au mariage n'est pas un consentement initial, mais un consentement continu, il suffit que l'un des deux ne veuille plus pour que le mariage s'arrête. Le mariage romain est monogamique, les Romains ne peuvent avoir un seul mariage à la fois, mais les Romains peuvent avoir des relations avec une esclave. Il existe une union secondaire appelée concubinat, qu'on ne peut pas avoir en même temps que le mariage, car les conditions de fonds du mariage sont difficiles, on acceptait donc une autre union que le mariage.
[...] Section 2 : Le mariage au Moyen âge classique (12-15e siècle) I. Les fondements du mariage canonique (Pour l'Eglise primitive, l'idéal est le célibat, l'abstinence, donc le détachement du corps, mais elle connaît la faiblesse de l'homme, son penchant naturel à l'accouplement. (Le mariage va alors transformer un désir vil en un bien mais pour cela il faut passer par cette institution. ` (Saint Augustin : « Mieux vaut se marier que de brûler » (On va avoir une conception très élevée du mariage, le sacrement est à l'image de l'union du Christ avec l'Eglise. [...]
[...] (On a oublié la partie terrestre du mariage, on lui reproche son juridisme et cette exigence théologique. (Rasme explique que le consensualisme intégral de l'Eglise a aussi le défaut de favoriser les mariages clandestins, dangereux pour la paix sociale. (On va dire qu'il est ridicule de préférer le célibat, et après ça de célébrer l'union de l'homme et de la femme. L'idéal de l'Eglise est de se retenir et non pas de s'accoupler. (Les protestants reprennent ces critiques. En 1530, Luther va parler du mariage et va rejeter l'idée sur laquelle le mariage est un sacrement et il va le laïciser. [...]
[...] On va pouvoir se passer du consentement du père, une fille va pouvoir exiger de son père qu'il la marie. Le consentement est obligatoire. b. La capacité des époux à procréer (Il faut être capable de procréer, le garçon doit donc être pubère et la fille nubile. C'était le père de famille qui regardait si les enfants étaient capables de procréer. Age du mariage : 14ans pour les garçons ans pour les filles. (En cas d'impuissance, le mariage est permis car on pense la guérison possible. c. [...]
[...] (L'Eglise a une autre vision, puisque influencée du droit romain. Celle ci consiste à étendre les obstacles de parenté. (Au Vie siècle, de nombreux conciles vont condamner les mariages entre parents et alliés, mais l'Eglise ne parvient pas à imposer sa morale, l'aristocratie va garder ses coutumes La polygamie (L'Eglise affirme la monogamie, ce qui provoque des heurts avec l'aristocratie germanique. (La polygamie n'est pratiquée que par l'aristocratie, car pour les autres, il est difficile de les nourrir, c'est leur privilège. [...]
[...] Les vices du consentement (Ca a pour effet d'annuler le mariage mais ce n'est pas un empêchement. Le vice du consentement a besoin d'être apprécié, il découle de la logique du mariage canonique, c'est à dire de cette conception consensualiste du mariage. (L'Eglise s'est inspiré du droit romain pour construire sa théorie du vice du consentement. (Leur but est de maintenir le plus possible les mariages, mais n'acceptent pas les mariages forcés L'absence totale de consentement (Quand il n'y a pas de consentement du tout, il ne peut pas y avoir de mariage La violence (Il faut que la contrainte soit suffisamment forte, capable d'impressionner l'esprit le plus fort. [...]
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